(Investir au Cameroun) - Le déficit de production de l’agriculture camerounaise est en grande partie dû à la non utilisation des semences améliorées, pourtant disponibles. C’est du moins ce qu’a indiqué Michel Ndoube Nkeng, le chef du centre régional de la recherche et de l’Innovation pour le Littoral, au cours d’une journée de vulgarisation des semences améliorées dans la région du Littoral.
En effet, a-t-il déclaré, « alors qu’il existe désormais des variétés de semences de maïs pouvant produire des rendements de l’ordre de 4 à 5 tonnes en composite et de 8 à 9 tonnes en hybride à l’hectare et par an, la plupart des producteurs camerounais utilisent encore des semences produisant seulement 1,5 à 2 tonnes à l’hectare ».
Ce constat vaut également pour la culture du manioc, où les rendements actuels oscillent entre 9 et 10 tonnes à l’hectare, alors que des semences améliorées existantess peuvent les porter à 35 voire 40 tonnes à l’hectare, pour ne citer que ces exemples.