(Investir au Cameroun) - Après son départ de la Société anonyme des Brasseries du Cameroun, le leader du marché brassicole dans le pays, dont il a été le directeur général adjoint pendant des années, le Français Guillaume Sarra a récemment lancé la société Boissons, vins et spiritueux (BVS) du Cameroun.
Installée à Douala, la capitale économique, cette entreprise spécialisée dans la production des vins, confesse-t-il dans une réaction captée par le Quotidien gouvernemental, est le fruit de la loi de 2013 portant incitations à l’investissement privé en République du Cameroun, lequel texte accorde des exonérations allant de 5 à 10 ans aux entreprises, aussi bien en phase d’installation que de production.
«Grâce à la loi fixant les incitations à l’investissement privé au Cameroun, nous avons choisi d’investir au Cameroun au lieu de l’Angola ou de la Côte d’Ivoire, ciblés au départ pour un investissement de 13 milliards de francs Cfa.», a-t-il confié. Avant de poursuivre : cette «loi (…) est un gage de sérieux et de sécurité. Elle nous offre aussi des abattements sur les droits de douane, notamment sur le matériel qu’on importe ; l’exonération fiscale des bénéfices, parce qu’au lieu de payer 30 % d’impôt sur les sociétés, on paie 7,7% pour les cinq premières années. Cela va nous permettre de réinvestir sur la maintenance des outils».
Selon Marthe Angeline Mindja, la Dg de l’Agence de promotion des investissements (API) du Cameroun, depuis la promulgation de cette loi incitative pour les investisseurs en 2013, 150 conventions ont déjà été signées. Le montant global des investissements envisagés est d’environ 3 500 milliards de francs Cfa, pour environ 5 000 emplois à créer.
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