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Yaoundé - 28 mars 2024 -
Banque et Finance

Attijariwafa Bank au Cameroun : enfin le visa officiel

(Investir au Cameroun) - Le passage de l’ex-Crédit Agricole du Cameroun sous le giron du Marocain Attijariwafa Bank a été plus compliqué que prévu. Détails.

 

L’acquisition par Attijariwafa Bank de Crédit Agricole du Cameroun, filiale camerounaise du Crédit Agricole dans le cadre d’une vaste opération de rachats conclus fin 2008, se heurtait jusque-là à certaines exigences des autorités camerounaises. Celles-ci n’avaient pas apprécié le fait de n’avoir pas été avisées officiellement du deal entre le Crédit Agricole et la banque marocaine. L’Etat camerounais, qui ne disposait pas de droit de péremption, voulait être privilégié dans le rachat des parts de la banque française. Dans un premier temps, le Ministère des finances a réclamé aux repreneurs une part de 10%. Puis c’est au tour du personnel de déterrer le code camerounais du travail, qui stipule qu’en cas de reprise d’une entreprise par une autre, le personnel a le droit de démissionner, puis d’être réembauché dans le cadre d’un nouveau contrat. Une exigence saisie au vol par le Crédit Agricole, qui entendait le généraliser à toutes ses filiales cédées à Attijariwafa Bank.
Au passage, il est demandé aux Camerounais qui le souhaitent de démissionner, d’abord pour percevoir les indemnités stipulées dans le contrat de travail. Compte tenu des faibles opportunités d’embauche du marché camerounais, les employés ne se sont pas bousculés au portillon. Finalement, les deux parties (Crédit Agricole et syndicats) sont parvenues début avril  à un accord, entérinant la délivrance du visa officiel des autorités camerounaises.
A.W.

L’acquisition par Attijariwafa Bank de Crédit Agricole du Cameroun, filiale camerounaise du Crédit Agricole dans le cadre d’une vaste opération de rachats conclus fin 2008, se heurtait jusque-là à certaines exigences des autorités camerounaises. Celles-ci n’avaient pas apprécié le fait de n’avoir pas été avisées officiellement du deal entre le Crédit Agricole et la banque marocaine. L’Etat camerounais, qui ne disposait pas de droit de péremption, voulait être privilégié dans le rachat des parts de la banque française. Dans un premier temps, le Ministère des finances a réclamé aux repreneurs une part de 10%. Puis c’est au tour du personnel de déterrer le code camerounais du travail, qui stipule qu’en cas de reprise d’une entreprise par une autre, le personnel a le droit de démissionner, puis d’être réembauché dans le cadre d’un nouveau contrat. Une exigence saisie au vol par le Crédit Agricole, qui entendait le généraliser à toutes ses filiales cédées à Attijariwafa Bank. Au passage, il est demandé aux Camerounais qui le souhaitent de démissionner, d’abord pour percevoir les indemnités stipulées dans le contrat de travail. Compte tenu des faibles opportunités d’embauche du marché camerounais, les employés ne se sont pas bousculés au portillon. Finalement, les deux parties (Crédit Agricole et syndicats) sont parvenues début avril  à un accord, entérinant la délivrance du visa officiel des autorités camerounaises. 

A.W.

 

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