(Investir au Cameroun) - Le directeur général de la filiale française du groupe italien Pizzarotti a quitté Yaoundé le 25 avril dernier sans avoir signé la convention relative à la construction de 10 000 logements sociaux avec le gouvernement camerounais. Le projet, apprend-on, devait générer 35 000 emplois directs.
Pourtant, la salle de conférence du Yaoundé Hilton Hôtel qui devait accueillir les parties italiennes et camerounaises était déjà prête avant 18 h, heure à laquelle les documents devaient être paraphés.
Côté camerounais, il y avait, entre autres, Jean-Claude Mbwentchou, ministre de l’Habitat et du développement urbain (MINHDU), Mme Dibong née Biyong Marie Rose, secrétaire d’Etat auprès du MINHDU, Yaouba Abdoulaye, ministre délégué auprès du ministre de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (MINEPAT) et Jean-Paul Missi, directeur général du Crédit Foncier du Cameroun (CFC).
C’est finalement vers 20h30 que la délégation italienne sera informée de ce que la signature n’aura plus finalement lieu. En cause, les responsables de Pizzarotti avancent que le MINEPAT n’était pas d’accord sur certains points de la convention. Le projet devait être financé à 100% par l’entreprise italienne Pizzarotti. Les 10 000 logements prévus devaient être construits à Yaoundé et Douala et les travaux étaient sensés démarrer cette année pour s’achever en 2015.
GCM