(Investir au Cameroun) - Issa Tchiroma Bakary (photo), ministre camerounais de la Communication, a déclaré le 20 février, à Yaoundé, que l’enveloppe que les pouvoirs publics vont mettre à la disposition du secteur de la communication, a baissé de 240 à 216 millions FCFA. C’était au cours de la 16ème session de la Commission nationale d’examen des demandes d’accès au bénéfice de l’aide publique à la communication privée, pour le compte de l'exercice 2017.
« Tous ces aléas n’entravent nullement la volonté du gouvernement de déployer les efforts nécessaires pour une amélioration de son appui au secteur privé de la communication, dont les résultats ne sauraient tarder », a néanmoins rassuré le membre du gouvernement.
Le nombre d’organes de presse et de structures de communication à capitaux privés ayant sollicité cette aide publique, s’élève à 150. Dans le détail, l’on a 65 dossiers pour la presse écrite, 11 pour les radios commerciales, six pour la télévision, trois pour l’imprimerie, 11 pour la presse en ligne, trois pour les producteurs, un pour la communication globale, huit pour les organisations professionnelles et 42 pour les radios communautaires.
Il faut dire que la subvention de l’Etat camerounais, au bénéfice du secteur de la communication, ne fait pas pâlir d’envie des pays voisins comme le Gabon, où l’enveloppe de la subvention à la presse privée est passée, en 2015, de 500 millions à 2 milliards FCFA. Raison pour laquelle, plusieurs médias camerounais ne postulent même pas à cette « aide » de l’Etat. La preuve en est que, sur 600 titres dans la presse écrite, à peine 65 médias ont déposé un dossier de demande de subvention.
S.A