(Investir au Cameroun) - Selon Jean Claude Fouda Ottou, le secrétaire permanent de l’Interprofession avicole du Cameroun (IPAVIC), la production nationale de poulets sur pied devrait atteindre 40 millions de volailles à la fin de l’année 2013, contre 33 millions à fin 2011, soit une augmentation de 7 millions de poulets en l’espace de 2 ans.
Cette hausse de la production, l’IPAVIC l’a met sur le compte des appuis successifs du gouvernement camerounais en faveur des aviculteurs locaux. En effet, depuis fin 2005, le gouvernement camerounais a interdit les importations de poulets congelés, afin de permettre une sortie de crise de la filière avicole nationale, alors plombée par des importations massives.
De plus, après l’épizootie de la grippe aviaire qui s’est déclarée dans le pays en 2006, ruinant les derniers efforts visant à relever la filière avicole camerounaise, l’Etat a accordé, en 2008, une subvention d’un milliard de francs Cfa aux accouveurs, afin de permettre la reconstitution du cheptel des reproducteurs alors décimé par la grippe aviaire.
Cette subvention qui ne sera finalement débloquée qu’en 2011 a permis, apprend-on, de passer d’une production hebdomadaire de 500 000 poussins d’un jour à près d’un million de poussins par semaine, apprend-on. D’où l’augmentation de la production actuelle de poulets au Cameroun, malgré le renchérissement du maïs, principal matière première pour la production de la provende.
Mais, entre la promesse et le déblocage effectif de la subvention sus mentionnée, le gouvernement camerounais a souvent accordé des appuis financiers à l‘IPAVIC à la fin de chaque année, afin de faciliter l’importation d’œufs à couver, en vue d’assurer la disponibilité du poulet sur le marché camerounais pendant les fêtes de fin d’année.
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