(Investir au Cameroun) - Le Syndicat patronal des industries d’hôtellerie et de tourisme (SPIHT) du Cameroun redoute un ralentissement des activités des opérateurs de ce secteur, en cette année 2017. Et pour cause, a-t-on appris au cours d’une conférence de presse organisée la semaine dernière, à Yaoundé, les clients ont du mal à accepter de payer le surplus représentant la taxe de séjour instituée par la loi des Finances 2017 de l’Etat du Cameroun.
Aussi, Chantal Lewat, présidente du SPIHT, souhaite-t-elle que le gouvernement lance une vaste campagne de sensibilisation des populations sur l’instauration de cette taxe, afin qu’au moment de la réclamer, les hôteliers ne soient plus considérés comme des malhonnêtes, désireux de s’enrichir sur le dos de leurs clients.
Selon la loi des Finances 2017, la taxe de séjour varie de 500 à 5 000 francs Cfa par nuitée d’hôtel, en fonction du standing de la structure d’hébergement dans laquelle les touristes descendent sur le territoire camerounais.
BRM
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