(Investir au Cameroun) - Le poste de contrôle des eaux et forêts de Nsimalen, banlieue de la capitale camerounaise abritant l’aéroport international de Yaoundé, a saisi, le 1er septembre 2014, une cargaison de 187 pointes d’ivoire fraîches, équivalent à un troupeau de 94 éléphants décimés, ont annoncé les responsables du ministère des forêts et de la faune.
Les transporteurs de la cargaison ont été interpellés, et une enquête a aussitôt été ouverte, afin de démanteler tout le réseau constitué de trafiquants d’ivoire et de braconniers, à l’origine de ce massacre des éléphants, qui sont des espèces protégés par la réglementation faunique du Cameroun.
Pour rappel, le Cameroun, qui abrite une importante population d’éléphants dans des parcs naturels tels que Waza et Bouba Ndjida, dans la partie septentrionale du pays, est souvent l’objet d’attaques de braconniers (parfois en provenance de pays étrangers tels que le Soudan, le Tchad…). Il en est ainsi des assauts répétés du début de l’année 2012 ayant conduit au massacre de près de 500 éléphants selon WWF, alors que le gouvernement camerounais, lui, avait avancé le chiffre de 250 pachydermes abattus.
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