(Investir au Cameroun) - S’exprimant devant la presse le 21 février 2015, au sortir d’une audience avec le chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangère qui a fait une tournée des pays en proie à la menace Boko Haram, a rendu «hommage au courage du Cameroun», dont l’armée inflige de lourdes pertes aux terroristes de cette secte islamiste nigériane, chaque fois qu’ils font une incursion en territoire camerounais.
«Ce sont des criminels et il faut les combattre. (…) Il faut aussi que le Nigéria, bien sûr, mène lui-même ce combat. Et nous avons examiné comment on pouvait mener cette lutte et en particulier il appartient aux Africains de le faire. Vous avez vu les décisions de l’Union africaine ! Maintenant, nous allons porter cela ensemble au Conseil de sécurité des Nations unies. La France sera évidemment aux côtés du Cameroun pour porter cette nouvelle mission africaine», a indiqué Laurent Fabius, en dévoilant un pan du concours français dans cette croisade contre Boko Haram : «nous assurons et assurerons notamment les renseignements qui sont nécessaires pour que les Africains puissent se défendre».
Selon le chef de la diplomatie française, qui n’a pas souhaité entrer dans «les détails d’autres aspects» de l’intervention de la France, notamment «au plan matériel» ; a révélé que «le président Biya a bien voulu me dire qu’il était très heureux que dans cette période qui est difficile, la France soit aux côtés du Cameroun comme toujours».