(Investir au Cameroun) - Le drame survenu dans la nuit du 29 au 30 décembre 2017, dans la localité de Ngoegoe, dans laquelle neuf artisans miniers, lancés à la recherche de l’or, ont péri dans une mine non restaurée, est venu alourdir le nombre de décès survenus dans les mêmes circonstances, au cours de l’année 2017.
C’est du moins ce que rapporte l’ONG Forêt et développement (Foder), dans un communiqué officiel qui pointe au moins 43 décès d’orpailleurs dans des trous non restaurés par des entreprises minières dans la région de l’Est du Cameroun.
Pourtant, la réglementation en vigueur dans le pays impose aux exploitants miniers, l’obligation de refermer les trous et autres tranchées, creusés au moment de la recherche de l’or, une fois l’exploitation achevée sur le site.
Mais, selon des sources administratives locales, de nombreuses entreprises ne respectent pas cette disposition réglementaire, transformant ainsi les trous creusés pendant la recherche de l’or en de véritables cimetières pour des artisans miniers des villages environnants, souvent victimes d’éboulements ou de noyades.
BRM
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