(Investir au Cameroun) - Officiellement présenté le 17 juin 2015 à Yaoundé, la capitale camerounaise, le dernier rapport du Comité national de suivi et de mise en œuvre de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (Itie), révèle que pour le compte de l’année 2013, l’activité des industries extractives a généré des recettes globales d’un montant de 830 milliards de francs Cfa, soit 5,4% du PIB du pays. Ces revenus sont cependant en baisse de 2%, par rapport à l’année 2012.
Comme à l’accoutumée, ces revenus sont principalement générés par l’industrie pétrolière, qui est pour l’instant la plus dynamique et la mieux structurée dans le pays. Selon les chiffres du comité Itie, la Société nationale des hydrocarbures (SNH), le mandataire de l’Etat dans l’exploitation pétrolière, a généré des recettes de plus de 500 milliards de francs Cfa, contre 202 milliards de francs Cfa pour les 14 autres sociétés pétrolières qui ont fait l’objet de l’enquête du Comité national Itie.
Fait nouveau cependant, ce rapport révèle l’arrivée de nouvelles richesses du sous-sol dans le portefeuille des exportations camerounaises. Il s’agit principalement, apprend-on, du diamant, du saphir, du marbre, du granite, du calcaire, de l’argile et de l’or, dont les quantités exportées sont encore jugées insignifiantes.
Ce rapport 2013 est le 2ème du Comité national Itie, depuis l’admission du Cameroun au statut de «pays conforme» le 17 octobre 2013. Afin de garder ce statut, qui, selon certains avis, rassure les investisseurs sur la pratique de la transparence dans le pays, le Cameroun se doit de maintenir les performances qui l’y ont conduit, en publiant régulièrement et en vulgarisant les rapports sur son secteur extractif.
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