(Investir au Cameroun) - Au cours de son conseil municipal du 20 décembre 2014, la mairie de Meyomessala, chef-lieu de l’arrondissement d’origine du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, dans la région du Sud ; les conseillers ont voté une délibération autorisant le maire, Christian Mebiam Mfou'ou, à créer une société minière chargée d’exploiter les deux gisements d’or et de diamant découverts dans cette localité, a révélé le site d’information blastingnews.com.

«Les deux gisements seront exploités par la Société communale d'exploitation minière (SOCEM) créée par la mairie. Pour l'instant, je préfère ne pas donner de détails sur les deux gisements de peur que d'autres personnes viennent s'accaparer notre trésor et nous reverser que 10% des revenus. C'est une découverte que nous voulons entourer de discrétion jusqu'à l'exploitation proprement dite. Avec les deux gisements d'or et de diamant, nous allons pouvoir développer notre arrondissement», a déclaré l’exécutif municipal de Meyomessala, invoquant par la même occasion le caractère récent de la découverte de ces deux gisements d’or et de diamant dans sa commune.

Bien que des informations précises sur ces nouveaux gisements découverts dans la commune de Meyomessala (située à environ 250 Km de la capitale camerounaise) soient encore peu diffusées, l’on avance tout de même un potentiel de 100 000 carats de diamants et une quantité d’or importante.

Bien que la délivrance des permis d’exploitation minière artisanale sur l’or ait été suspendue par le gouvernement camerounais depuis le mois de mai 2014 à cause du désordre régnant dans la filière, et en dépit de ce que l’exploitation et la commercialisation du diamant soit conditionnée par la délivrance d’une autorisation par le comité national du processus de Kimberly ; la mairie de Meyomessala ne désespère pas de lancer l’exploitation minière dès l’année 2015, apprend-on.

Avec sa société communale d’exploitation minière, la commune de Meyomessala rejoindra ainsi ses homologues de Dimako (exploitation d’une forêt communale) et de Sangmélima (actionnaire de la société de transformation du manioc de Sangmélima, Sotramas), dans la catégorie des communes camerounaises qui exploitent judicieusement leurs ressources locales.

BRM

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