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Yaoundé - 29 mars 2024 -

1650 FCFA. C’est le prix auquel les membres de l’association des chocolatiers et confiseurs de France achètent actuellement le kilogramme de fèves de cacao issues des centres de traitement post-récolte du Cameroun. Ces structures ont été mises en place dans les bassins de production du pays, à la faveur d’un partenariat entre les chocolatiers français et le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC).

Ce prix surclasse de loin le maximum de 1060 FCFA le kilogramme (contre un minimum de 1020 FCFA), dont bénéficient actuellement les cacaoculteurs ne produisant pas des fèves d’excellence. Selon Christophe Bertrand, maître chocolatier français, le prix de ces fèves d’excellence est la résultante du label « chocolatiers engagés », lancé il y a quelques mois.

« À travers ce label, les chocolatiers et confiseurs de France s’engagent à acheter ce cacao d’excellence auprès des coopératives paysannes du Cameroun. Cette année, nous l’achetons à 1650 FCFA le kg. Mais, ce prix est négociable chaque année », précise ce maître chocolatier, qui a permis à ses confrères français de découvrir les fèves camerounaises.

Les centres de traitement post-récolte des fèves de cacao sont des structures dotées d’équipements de fermentation et de séchage spécifiques. Couplé à un itinéraire de contrôle de la qualité de ces fèves, l’ensemble du dispositif permet d’obtenir des fèves de cacao « zéro défaut », apprend-on.

Au regard des avantages que procure le cacao issu de ces centres, l’Interprofession cacao-café du Cameroun envisage de les démultiplier dans le pays. Il est notamment question, à terme, d’en construire dans toutes les 36 localités camerounaises dans lesquelles s’affairent plus de 1 500 jeunes producteurs de cacao issus du programme New Generation (programme de rajeunissement des producteurs), lequel a permis de créer plus de 2 500 hectares de nouvelles cacaoyères au Cameroun, en 7 ans.

Brice R. Mbodiam

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Des responsables de la société chinoise Cic Taihua ont récemment rencontré dans la capitale camerounaise, les dirigeants et des membres de la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts (Capef). Cette rencontre, apprend-on de sources officielles, avait pour but de recenser les besoins des agriculteurs camerounais en matière de machines agricoles. Ce recensement est fait en prélude à l’unité d’assemblage de ces équipements, que cette entreprise chinoise ambitionne d’installer dans le pays.

« Il n’est pas question de fabriquer des engins lourds pour des producteurs qui sont pour la plupart de petits exploitants », précise un responsable de la Capef. Celui-ci magnifie au passage la capacité de cette entreprise chinoise à pouvoir s’adapter aux besoins spécifiques des agriculteurs.

Selon les dirigeants de la société chinoise Cic Taihua, une fois montée, l’unité d’assemblage annoncée va proposer aux agriculteurs qui le désirent, des machines agricoles sous la forme de crédits. Les bénéfices engrangés grâce à l’exploitation de ces machines permettront alors aux agriculteurs de payer les traites auprès de l’entreprise chinoise.

BRM

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La Société de développement du coton (Sodecoton), le mastodonte agro-industriel des régions septentrionales du Cameroun, connaît des difficultés à triturer (transformer en huile) sa production de coton-graines qui a atteint un record de 320 000 tonnes au cours de la campagne 2018-2019.

Dans une interview accordée à la presse publique ce 25 juin, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (Minader), Gabriel Mbairobe, déclare qu’aujourd’hui, la Sodecoton a une capacité industrielle évaluée à 285 000 tonnes de capacité d’égrainage de coton-graines et 140 000 tonnes de trituration. Du coup, « cette année, sur les 320 000 tonnes de coton produites, il y a près de 30 à 40 000 tonnes qui risquent ne pas être triturées », affirme le membre du gouvernement.

Gabriel Mbairobe ajoute que, si la tendance se maintient, l’année prochaine on sera peut-être à un volume cumulé de 370 000 tonnes de coton-graines non triturées. « Cela nécessite de répondre à cette augmentation de production par une amélioration conséquente de la capacité de traitement des produits issus de la récolte. Pour cela, il est prévu la mise en route d’une nouvelle usine d’égrainage en 2020-2021 et d’une seconde usine en 2022-2023 », déclare le Minader.

Toujours selon lui, il faut procéder à l’augmentation des capacités des huileries de Garoua et Maroua (septentrion du pays) de manière à triturer à l’horizon 2023, 260 000 tonnes de coton-graines. Tous ces investissements, d’après le Minader, nécessitent environ 50 milliards de FCFA.

Cependant, « Du fait du programme avec le Fonds monétaire international, l’État n’a pas pu inscrire ces lignes de prêts dans son budget actuel, ces négociations devant être menées longtemps à l’avance. Mais le gouvernement est déterminé à appuyer ce programme d’investissements et des solutions alternatives sont déjà étudiées dans ce sens », tente de rassurer M. Mbairobe.

Sylvain Andzongo

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Le hall de l’hôtel Mont Fébé, dans la capitale camerounaise, a été transformé en une mini chocolaterie le 22 juin 2019. C’était à la faveur d’une cérémonie baptisée « journée du chocolat fin camerounais ». Organisée par l’interprofession cacao-café du Cameroun et l’association des chocolatiers et confiseurs de France, cette grand-messe du chocolat était placée sous le patronage du gouvernement camerounais, à travers le ministère du Commerce.

La rencontre s’est articulée autour de la présentation du processus de traitement des fèves de cacao issues des centres d’excellence de traitement post-récolte, de la présentation du processus de production du chocolat, mais surtout d’une dégustation de différents chocolats faits à base de fèves de cacao camerounaises.

Au total, onze chocolats, tous produits par des maîtres chocolatiers français et fabriqués à base de fèves de cacao achetées au Cameroun, ont été soumis à la dégustation. Il s’est agi de chocolats au lait, noir ou encore à la noisette ; mais aussi de combinaisons surprenantes telles que « les noisettes enrobées de chocolat noir et de poivre de Penja ». « Le cacao camerounais est de très bonne qualité », soutient Claude Krajner, un maître chocolatier français ayant donné à déguster une « bicouche pâte d’amande de Provence et ganache nature », produite à base de fèves de cacao camerounais.

Le cacao camerounais fait sensation dans le monde

« Il y a une variété de cacao appelée Criollo, qui représente 3 % du cacao mondial. Ce criollo est présenté comme étant le meilleur cacao au monde. Chaque fois que j’organise des dégustations, je présente cette variété sud-américaine, une variété haïtienne et du cacao camerounais. Je prends souvent la peine de dire aux participants aux séances de dégustation qu’ils goûteront peut-être pour la première fois au cacao camerounais. À la fin des dégustations, lorsque j’interroge mes dégustateurs sur la variété qu’ils auront le plus appréciée, 80 % des réponses sont favorables au cacao camerounais », raconte Christophe Bertrand. Ce maître chocolatier français, grâce à sa rencontre avec les fèves camerounaises, est à l’origine du partenariat entre les producteurs camerounais et les chocolatiers français.

Cette rencontre entre cacaoculteurs camerounais et producteurs français de chocolats a d’abord été « un mariage d’intérêt », a indiqué le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Elle est ensuite devenue « un mariage de raison », poursuit ce membre du gouvernement camerounais, avant de conclure : « nous avons été convaincus et nous sommes conquis après cette séance de dégustation. Après ce que nous avons vu, l’on est fondé de s’interroger : à quand la délocalisation de cette industrie chocolatière au Cameroun ? »

En effet, selon le ministre Mbarga Atangana, bien que le partenariat entre les producteurs locaux et les chocolatiers français permettent déjà une meilleure rémunération des cacaoculteurs, la production locale des chocolats par les chocolatiers et confiseurs de France sera encore plus bénéfique pour la filière. Ceci dans la mesure où elle pourvoira des emplois, facilitera le transfert des technologies et procurera de la plus-value à l’ensemble de l’économie camerounaise.

Brice R. Mbodiam

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De passage dans la localité de Maga (Extrême-Nord), le 17 juin 2019, le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbairobe (photo), a annoncé la décision du gouvernement de mettre à la disposition de la Société d’expansion et de modernisation de la riziculture de Yagoua (Semry), un financement de 3,3 milliards de FCFA.

Cette enveloppe, apprend-on, permettra au premier producteur de riz au Cameroun d’acquérir des équipements, notamment des engins de labour et des groupes électrogènes pour le fonctionnement de ses unités de décorticage. « Dans les mois à venir, non seulement la première chaine de décorticage de riz de Maga va démarrer, mais aussi nous allons réhabiliter la deuxième chaine de décorticage de riz pour porter la capacité de traitement de riz paddy de 5 à 9 tonnes par heure », a précisé le ministre Mbairobe.

La Semry, qui ne vit que grâce aux subventions gouvernementales, produit en moyenne 80 000 tonnes de riz par an. De plus, la majeure partie de sa production est exportée vers le Nigeria, à cause des difficultés d’approvisionnement du marché local. D’où les importations massives de riz, qui plombent la balance commerciale du Cameroun.

BRM 

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16 135 tonnes. C’est la quantité de bananes desserts exportée par les deux principaux producteurs en activité au Cameroun, depuis la disparition de la Cameroon Development Corporation (CDC) du fichier des exportateurs en septembre 2018. Cette unité agro-industrielle publique est toujours à l’arrêt, à cause des tensions sociales engendrées par les revendications séparatistes dans les deux régions anglophones du Cameroun.

Dans le détail, selon les statistiques publiées par l’Association bananière du Cameroun (Assobacam), la PHP, filiale locale de la Compagnie fruitière de Marseille, a exporté 14 639 tonnes de bananes en mai 2019. Le 2e opérateur de la filière, la société Boh Plantations, affiche des exportations de 1 496 tonnes sur la même période.

Comparées à celles du mois d’avril 2019 (13 381 tonnes), qui est jusqu’ici le moins prolifique depuis le début de l’année, les exportations de bananes de mai 2019 progressent de 2 754 tonnes. Mais, ces expéditions de la banane camerounaise chutent de près de 3 000 tonnes par rapport à la même période en 2018, passant de 19 037 tonnes à seulement 16 135 tonnes.

Au demeurant, si les producteurs de bananes en activité au Cameroun font mieux en mai 2019, par rapport au mois d’avril, les performances enregistrées le mois dernier sont bien en dessous de celles réalisées au premier trimestre 2019. En effet, entre janvier et mars derniers, les exportations de bananes au Cameroun ont oscillé entre 19 000 et 21 000 tonnes chaque mois.

Brice R. Mbodiam

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De passage dans la région de l’Adamaoua au mois de mai 2019, le ministre camerounais de l’Agriculture, Gabriel Mbairobé, a révélé que les superficies occupées par les nouveaux champs de blé au Cameroun pourraient atteindre entre 50 et 100 hectares à partir de l’année 2020.

En effet, dans le cadre de la promotion de la culture du blé, le ministère de l’Agriculture dispose actuellement sur le territoire national, de plus de 200 parcelles d’expérimentation de cette culture. L’un des sites les plus importants se trouve dans la localité de Wassande, dans la région de l’Adamaoua.

Cette localité de la partie septentrionale du Cameroun abrite les ruines de la Société de développement du blé (Sodéblé), une entreprise publique tombée en faillite à la fin des années 80. « Nous avons des variétés de haute altitude et celles de basse altitude. Avec certains critères de la recherche, nous avons mis en place ces parcelles. Quatre variétés sont sorties du lot », explique Clémentine Ananga Messina, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture.

Le lancement de ces tests avec le concours de l’Institut de recherches agronomiques pour le développement (Irad), apprend-on officiellement, vise à prévenir l’augmentation des importations de blé. Avec le riz et le poison, le blé constitue l’une des principales sources d’expatriation des capitaux. « Nous importons pour plus de 150 milliards de FCFA de blé chaque année, sous forme de farine, de grain, sans compter les produits finis et semi-finis tels que les gâteaux, les cookies, les biscuits », soutient la ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture.

BRM

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Les responsables de Rhema Organic France et Equipoise des Pays-Bas ont été reçus le 10 juin à Yaoundé par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana. Ceci dans la perspective du développement du cacao et du café durable au Cameroun.

« Le Cameroun est le pays africain qui a le plus d’atouts pour bénéficier des privilèges du marché du café et du cacao durable en Europe », a déclaré Jack Steijn, cofondateur d’Equipoise, au terme de l’entretien avec le membre du gouvernement. Ce qui est de bon augure pour le Cameroun qui attire désormais l’attention de la structure Equipoise. Cette structure organise chaque année depuis 2013 l’évènement Chocoa. C’est l’un des plus importants salons européens dédiés au cacao et au chocolat.

Majoie Ngono de la société Rhema Organic France, quant à elle, a indiqué que les femmes constituent une préoccupation particulière dans un projet de cacaoculture annoncée dans la région du Sud-Cameroun. Pour la mise en œuvre de ces projets, des séances de travail ont été engagées avec l’Office national du cacao et du café, et le Conseil interprofessionnel du cacao et du café (CICC) afin de trouver le cadre organique du partenariat avec ces deux institutions étrangères.

S.A

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Depuis le 4 juin 2019, le prix moyen maximum du kilogramme de cacao dans les bassins de production du Cameroun est descendu à 1040 FCFA, contre 1060 FCFA la semaine dernière. Le prix plancher, lui, culmine désormais à 1010 FCFA, contre 1030 FCFA il y a sept jours.

Il y a deux mois, le prix maximum des fèves au Cameroun avait atteint 1200 FCFA, se rapprochant ainsi de la barre mythique de 1500 FCFA le kilogramme franchie il y a trois campagnes.

Cette baisse soutenue des prix des fèves dans le pays est, selon les acteurs locaux de la filière cacao, la conséquence des pluies qui s’abattent actuellement dans les bassins de production.

À en croire les producteurs et les acheteurs, cette petite saison des pluies rend difficile l’accès aux bassins de production, induisant une augmentation des coûts des transports, et par conséquent une réduction des prix proposés aux producteurs.

BRM

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La Société de développement du coton (Sodecoton), le mastodonte agro-industriel des régions septentrionales du Cameroun, a tenu un Conseil d’administration le 31 mai 2019 à Yaoundé, la capitale camerounaise. Selon les indiscrétions glanées au sortir de ces assises, cette unité agro-industrielle, qui encadre plus de 250 000 producteurs de coton dans les trois régions septentrionales du Cameroun, a clôturé la campagne 2018-2019 avec un chiffre d’affaires d’environ 140 milliards de FCFA.

Cette performance est la plus importante jamais réalisée par l’entreprise depuis l’année 2004. Elle est consécutive à une hausse de la production de plus de 60 000 tonnes au cours de la campagne sous revue. En effet, selon les statistiques consolidées, apprend-on de sources autorisées, la production cotonnière au Cameroun a culminé à 316 000 tonnes au cours de la campagne 2018-2019 (contre 254 000 lors de la précédente campagne), affichant ainsi un autre record jamais établi depuis 15 ans.

Cette embellie dans les performances opérationnelles de la Sodecoton s’est traduite par un bénéfice de 5,1 milliards de FCFA, soit environ cinq fois celui réalisé au cours de la campagne cotonnière 2017-2018 (1,2 milliard de FCFA). Il s’agit là encore d’un nouveau record, selon les dirigeants de la Sodecoton, puisque cette unité agro-industrielle parapublique n’a jamais réalisé pareille performance depuis l’année 2004.

Stratégie

Ces résultats sont le témoignage de l’efficacité des réformes initiées au sein de cette entreprise, après les pertes cumulées de plus de 35 milliards de FCFA enregistrées successivement, au cours des campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016. En effet, le plan de relance, implémenté par l’équipe dirigeante arrivée à la tête de la Sodecoton en 2016, a consisté, selon des sources internes à l’entreprise, à rénover le matériel roulant. Ce qui permet désormais à la Sodecoton d’évacuer à temps la production des champs vers les usines, évitant ainsi la mouille du coton.

L’équipe dirigée par Mohamadou Bayero Bounou (photo) a également entrepris une opération de réhabilitation des équipements de production de l’entreprise, qui permet aujourd’hui aux usines de l’entreprise de tourner à 90 % de leurs capacités, contre environ 50 % auparavant. À cela, s’ajoute l’assainissement du circuit de commercialisation des huiles et autres tourteaux produits par la Sodecoton, circuit jadis pris en otage par une poignée de démarcheurs, dont les commissions rendaient les produits chers pour le consommateur final.

Résultat des courses, à la mi-2016, du fait de la mévente généralisée de son huile Diamaor, la Sodecoton avait encore en stock 149 000 cartons et 4 millions de litres d’huile non conditionnée. La facilitation de la délivrance des agréments et l’encouragement des meilleurs vendeurs avec des primes a permis, apprend-on de sources officielles, d’écouler ces invendus et d’augmenter de 64 % les ventes de la marque d’huile végétale Diamaor, entre 2016 et 2018. Une performance qui aura permis d’augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise de 7 milliards de FCFA sur le segment huile végétale, à fin 2018.

Brice R. Mbodiam 

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