Le ministre camerounais de l’Environnement, Hélé Pierre (photo), a présidé le 15 avril 2024, une réunion sur la création d’une entreprise à capitaux mixtes, dédiée au traitement des déchets dans le pays. Cette rencontre, révèle le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, a permis d’examiner la structure du capital de cette entreprise, qui sera nommée Bourse nationale des déchets, ainsi que de présenter et d'examiner le projet de statuts et le chronogramme de mise en place de l’entreprise.
La société en gestation, qui devrait être contrôlée par l'État, grâce à une majorité relative, inclura également dans son actionnariat des entreprises privées opérant dans l'économie verte ou des sociétés produisant des emballages non biodégradables. Au ministère de l’Environnement, on cite notamment un acteur majeur tel que Boissons du Cameroun, filiale du groupe brassicole français Castel.
« Il devient de plus en plus évident que nos déchets sont nos ressources de demain, dès lors que nous obtenons de nouvelles matières premières, ou à défaut de l'énergie, dans des conditions environnementales et sanitaires satisfaisantes. Aujourd'hui, le recyclage ou la valorisation des déchets est devenu un secteur en plein essor, pourvoyeur d’emplois formels et non formels », affirme-t-on au ministère de l’Environnement, pour souligner le bien-fondé de ce projet.
Malgré l’existence d’une industrie du recyclage encore embryonnaire, le traitement des déchets demeure une préoccupation majeure au Cameroun. Selon les statistiques du ministère de l’Environnement, environ 600 000 tonnes de déchets en plastique sont produites chaque année dans le pays. Ces déchets, dont seulement une infime partie est recyclée, polluent abondamment les sols des grandes villes, principalement dans la partie septentrionale du pays.
BRM
Lire aussi :
Ce rapport s’intéresse à l’impact des plans d’aménagement forestier sur les populations qui vivent dans les forêts en Afrique centrale. Il analyse également les conditions de vie des travailleurs ainsi que de leurs familles. Selon le document, un compromis doit être trouvé pour satisfaire la demande en bois tout en préservant les générations futures et les communautés locales.
Ce rapport met en évidence l'impact des facteurs ESG sur les stratégies d'investissement, en présentant des exemples concrets de pratiques améliorées et en soulignant le soutien gouvernemental aux normes internationales. Il explore le développement économique en Afrique de l'Ouest et centrale, en se concentrant sur des études de cas au Bénin et au Gabon, notamment l'importance des zones économiques spéciales pour stimuler les activités à valeur ajoutée, entre autres dans l'agriculture. Des stratégies supplémentaires sont examinées pour renforcer la durabilité des chaînes de valeur grâce à des approches systématiques, opérationnelles et basées sur les données.
En quelques années, le Cameroun est devenu le principal fournisseur de grumes du Vietnam. Les sociétés impliquées dans ce commerce ne respectent pas les normes environnementales et font usage de corruption. Ce rapport détaille le fonctionnement de cette chaîne criminelle et interpelle les décideurs.
Ce rapport présente les perceptions des Camerounais sur l’action de leurs décideurs publics en faveur de l’environnement. Il montre notamment que plus de deux tiers des citoyens considèrent la pollution comme un problème grave et ils sont 57% à juger insuffisante l'action du gouvernement pour lutter contre.
Analyse diagnostique des lois, institutions, acteurs et opportunités dans le but de renforcer l’efficacité et la viabilité de la gestion communautaire des forêts du Cameroun et les avantages qu’en tirent les communautés autochtones.
La déforestation est l’une des principales causes d’augmentation des gaz à effet de serre dans le monde. Pour limiter ce désastre écologique, le Cameroun a adhéré au réseau REDD+ et lancé plusieurs projets en vue de préserver les forêts. Mais des obstacles administratifs et un manque de ressources empêchent les projets d’atteindre leurs objectifs.
Ce document s’intéresse au phénomène de l’érosion côtière qui touche la région de Kribi au Cameroun. En croisant de multiples données et sur la base d’images satellitaires, le document analyse l’évolution de ce phénomène qui a des répercussions économiques graves sur les populations côtières. Il met l’accent sur l’impact négatif des plantations agricoles sur la côte.
Ce rapport explore le potentiel des emplois verts pour les femmes au Cameroun, dans des secteurs comme l’agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables. Il décrit brièvement la situation économique du pays, et les stratégies, politiques et programmes en faveur de la croissance verte. Les auteurs suggèrent d'éliminer les dispositions discriminatoires en matière de propriété et d'héritage qui limitent l'accès des femmes à la terre. Ils préconisent également l'amélioration de l'accès des femmes au crédit et à d’autres mécanismes de financement.