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Yaoundé - 18 avril 2024 -

Le groupe de télécommunications sud-africain MTN a indiqué en présentant ses résultats de l'exercice 2015, que les performances de sa filiale Camerounaise avaient été en dessous de ses attentes, en raison notamment de la forte concurrence sur ce marché, qui l'a contrainte à réduire les prix de ses appels sortants. L'opérateur reconnait aussi que l'année a été marquée par les défis rencontrés lors du déploiement de son réseau 3G.

Dans les chiffres, cela s'est traduit par un chiffre d'affaires local de 226 milliards de FCFA, une performance en baisse de 4,6% comparée aux 241,1 milliards de FCFA réalisés en 2014. Cette contreperformance a été le fait combiné du recul de 5% de la base clientèle qui est repassée sous la barre des 10 millions d'abonnés (9,2 millions exactement). Les parts de marché du groupe se sont aussi effritées, passant de 59,4% à 56,2%.

Dans ces conditions, la marge de bénéfice avant impôts, amortissements et dépréciations (EBITDA) s'est rétractée de 6,6 points de base, et s’affiche désormais à seulement 36,2%. MTN attribue cette situation à la hausse des loyers et des prix de certains services, associée aux dépenses effectuées pour l'acquisition des licences 3G et 4G, et l'amélioration de la mise en place d'un système de transmission de la technologie aux abonnées. L'EBITDA ressort donc à 81,8 milliards de FCFA, en baisse comparés aux 103,2 milliards de FCFA dégagés en 2014.

MTN Cameroon a néanmoins gagné des points sur les services des données. Le chiffre d'affaires de ce segment a progressé de 67,5% pour atteindre 33,2 milliards de FCFA. Une performance à mettre à l'actif du bon comportement du Mobile Money dont le nombre d'utilisateurs était de 2 millions au 31 décembre 2015. La fin d’année a aussi connu l’annonce par l'opérateur du lancement de la 4G. Un service dont la pertinence est controversée aujourd'hui. Le régulateur local du secteur (ART) a démenti la disponibilité de ce réseau, et de nombreux utilisateurs se plaignent de difficultés techniques persistantes.

Idriss Linge

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Selon les statistiques de l’Agence de régulation des télécoms (ART), le secteur de la téléphonie au Cameroun compte 16,8 millions d’abonnés (sur une population de 22 millions d’habitants) à fin septembre 2015, contre 16,6 millions en 2014. Cette évolution a été principalement portée par la progression du taux de pénétration du mobile, qui atteint désormais 80% contre 71% en 2014, à en croire le régulateur télécoms.

Le couple constitué par l’opérateur sud-africain MTN et le groupe français Orange continue de dicter sa loi sur le marché du mobile et celui de la téléphonie en général, avec 93,8% de parts de marché pour les deux. Dans le détail, MTN se taille 57,04% du marché, contre 36,8% pour Orange.

Le nouveau venu sur le marché du mobile, l’opérateur vietnamien Viettel qui opère sous la marque Nexttel, s’adjuge 4,66% de parts du marché, un peu plus d’un an après le lancement de ses activités. A la remorque de ce classement dressé par l’ART, se trouve l’opérateur historique Camtel, unique exploitant du téléphone filaire dans le pays, qui contrôle 1,4% du marché de la téléphonie au Cameroun.

Cependant, apprend-on des statistiques du régulateur télécoms, le nombre d’abonnés de l’opérateur public, qui devrait bientôt exploiter sa licence de mobile, atteint désormais 412 000 clients, après avoir longtemps stagné à 22 000.

BRM

 

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Le 19 janvier 2016, la Commission nationale anti-corruption (CONAC) a présenté le rapport d’une mission de contrôle effectuée auprès des opérateurs des télécommunications MTN, Orange et Camtel, l’opérateur historique. De ce document à travers lequel la Conac vise l’assainissement du secteur national des télécommunications, il ressort que les sociétés en question doivent à l’Etat du Cameroun la somme de 170,5 milliards de francs Cfa résultants de plusieurs irrégularités.

S’exprimant au journal de 17h sur les ondes de la Cameroon Radio and Television (CRTV), Garga Haman Adji, membre de l’organe de lutte contre la corruption qui  a coordonné la mission de contrôle, a expliqué que de nombreux manquements à la loi ont été décelés chez MTN, Orange et Camtel. Le rapport révèle entre autres l’exploitation de services non-autorisés comme les jeux de hasard, des malversations financières, des documents non-conformes à l’esprit des lois et de nombreuses taxes non-payées. La dette des trois opérateurs télécoms à l’Etat du Cameroun est ainsi répartie : 76 milliards FCfa pour MTN ; 76,6 milliards FCfa pour Orange et 18,1 milliards FCfa pour Camtel.

Pour Garga Haman Adji, cette situation préjudiciable aux intérêts de la nation découle d’un laxisme, soit de la part des opérateurs télécoms, soit de la part des services publics représentés par l’Agence de régulation des télécommunications (ART) ; garant du contrôle du secteur des télécoms ; soit des deux parties.

Contestations

Réagissant aux reproches faits au régulateur télécoms, Aboubakar Zourmba, le directeur général adjoint de l’ART a déclaré que l’organe ne saurait être considéré comme complice des opérateurs télécoms. «La régulation, c’est l’application des textes, ce qui veut dire que s’il faut sanctionner, s’il faut contrôler, on contrôle par rapport aux dispositions légales qui existent», s’est-il défendu.

Chez Camtel, qui est accusé de non payement de certaines taxes dont celle sur la publicité et celle sur les jeux de hasard, l’on conteste totalement les accusations de la Conac. Dans un communiqué publié au lendemain de la publication du rapport de la Conac, David Nkotto Emane, Dg de Camtel, soutient que les chiffres allégués par la Conac «ne reflètent ni la dette actuelle de l’entreprise vis-à-vis du fisc, encore moins les obligations de Camtel envers les institutions financières nationales».

«Pour la mise en œuvre de ses actions marketing et Communication, Camtel s’est toujours attachée les services d’une Agence Conseil et des Régies publicitaires, conformément aux dispositions prévues par la Loi N°2006/018 du 29 décembre 2006, régissant la publicité au Cameroun. Des paiements conséquents sont faits auprès de ces Agences et Régies, et le mécanisme de répartition de ces fonds, nous le croyons, est respecté», souligne l’opérateur télécoms public, qui précise par ailleurs qu’ «à la date de passage de la mission de la Conac au mois de janvier 2015, Camtel n’avait pas lancé jusque-là de jeux de hasard sur son réseau en dehors des actions promotionnelles classiques, liées à des offres spéciales, lors des occasions exceptionnelles, ponctuelles ou prévues par le calendrier ordinaire. Et cette situation demeure à ce jour».

Nexttel, filiale du vietnamien Viettel et 3ème opérateur du mobile au Cameroun, a également été interpelée par la Conac, qui lui a demandé de ne plus fournir ses services télécoms à la fois sous la dénomination Nexttel et Viettel, mais d’en choisir une seule conformément à la loi.

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Le 16 décembre 2015, c’est la DG d’Orange Cameroun, Elisabeth Medou Badang, qui est elle-même montée au créneau. En directe sur les plateaux des deux journaux télévisés en anglais (19h30) et français (20h30) sur la télévision nationale, elle annonçait l’avènement de la 4G sur le réseau d’Orange Cameroun. Mais, dès la mi-journée, certaines rues de la capitale camerounaise étaient déjà surplombées par des affiches publicitaires sur lesquelles le concurrent, MTN Cameroun, annonçait la même nouvelle à ses abonnés.

Ainsi donc, neuf mois après avoir tous deux renouvelés leurs licences de mobile assorties de la 3 et 4G, les deux principaux opérateurs de la téléphonie mobile au Cameroun ont décidé de lancer la bataille de la 4G en cette fin d’année. Comme ce fut déjà le cas lors du lancement de la 3G, MTN et Orange Cameroun se sont épiés jusqu’à la dernière minute, au point où, finalement, c’est presque concomitamment que les deux opérateurs ont annoncé la nouvelle à leurs abonnés respectifs.

Pourtant, chacun de son côté revendique le statut de premier opérateur 4G du pays. «Orange, 1er opérateur 4G du Cameroun», peut-on lire dans un Sms envoyé le 17 décembre 2015 aux abonnés d’Orange. «Switchez sur le premier réseau 4G turbo au Cameroun», renchérit MTN sur des affiches publicitaires. Alors que l’opérateur sud-africain annonce la disponibilité de sa 4G dans les villes de Yaoundé, Douala, Bamenda et Buéa, Orange, lui, jure avoir déjà déployé sa 4G dans «une centaine de localités».

Pour l’heure, remarque-t-on cependant, ces annonces n’ont pas encore d’incidences sur le service aux abonnés. Selon les responsables de MTN Cameroun, par exemple, il faut d’abord se procurer une puce compatible 4G pour accéder à «l’internet le plus rapide». Chez le régulateur télécoms, l’on se montre plutôt sceptique quant à l’effectivité du service 4G annoncée par les opérateurs.

«C’est de la communication, une stratégie qu’utilisent les commerciaux pour vendre un produit, même si en réalité ce produit n’existe pas encore. C’est une sorte de jeu de la concurrence entre les opérateurs, une publicité. Alors que techniquement, ils sont encore au niveau du perfectionnement de la 3G. Même s’ils ont déjà la 4G, il ne faut pas s’attendre à l’avoir maintenant dans les téléphones», confie Mengang Bekono, le directeur technique de l’Agence de régulation des télécoms (ART).

BRM

 

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La filiale au Cameroun du groupe télécoms sud-africain MTN International, a de nouveau remporté l’édition 2015 des «21 Days of Y’ello Care» organisés par la maison-mère. Il s’agit d’un concours qui «récompense la meilleure entreprise du groupe MTN pour l’engagement social de ses employés».

C’est la 3ème fois que la filiale camerounaise de MTN remporte ce concours qui met en compétition les 22 filiales du groupe, après les éditions de 2012 et 2013. Grâce à ce 3ème sacre en l’espace de 4 ans, comme ce fut d’ailleurs le cas avec les deux premiers, MTN Cameroon recevra un chèque d’environ 50 millions de francs Cfa, à réinvestir dans des projets sociaux.

Avec les enveloppes obtenues lors des deux premiers concours au sortir desquels ils ont été victorieux, apprend-on, les employés de MTN Cameroun envisagent de construire un pavillon mère et enfant à l’hôpital de Bonassama, dans le 4ème arrondissement de la ville de Douala.

 

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MTN International vient de rendre publiques ses performances au cours du 3ème trimestre 2015. Selon les chiffres du groupe télécoms sud-africain, les performances de sa filiale au Cameroun sont quelque peu mitigées. En effet, à fin septembre 2015, en dépit de l’accroissement du revenu moyen par utilisateur (ARPU) de 6,2% (contre 2,7% au premier trimestre 2015), le parc d’abonnés de l’opérateur a diminué de 4%, passant de 10,4 millions d’abonnés au premier semestre, à 9,9 millions d’abonnés à fin septembre.

Calculette en main, environ 500 000 abonnés sont sortis du fichier de MTN Cameroon entre début juillet et fin septembre 2015. L’opérateur explique cette situation par la désactivation de certains abonnés low-cost et le toilettage du fichier au terme de la dernière campagne d’identification des abonnés initiée par le gouvernement camerounais.

Par contre, MTN Cameroon a connu une progression significative de ses revenus data, qui ont cru de 58,7% au 3ème trimestre 2015, contre 45% au premier semestre. Fort de cette augmentation, les revenus data représentent désormais 13,7% des revenus globaux de MTN Cameroon, contre 11,7% à fin juin 2015. L’entreprise télécoms continue ainsi de tirer profit de ses investissements dans la 3G, technologie pour laquelle 27 nouveaux sites ont été installés au cours du 3ème trimestre.

Selon le groupe MTN, sa filiale au Cameroun continue de subir «une concurrence agressive sur les prix» des communications, dont la minute a connu une baisse de 15,5% en glissement annuel. Par contre, l’opérateur a vu son portefeuille de clients mobile money s’étoffer dans le pays, atteignant désormais 1,9 millions d’utilisateurs, soit une progression de 8% par rapport au premier semestre.

BRM

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L’économie camerounaise paie au prix fort les appels téléphoniques internationaux émis grâce au système de fraude par Simbox. En 2015, le manque à gagner atteint 22,2 milliards FCfa. Soit 18 milliards pour les 4 opérateurs de téléphonie locaux, à savoir MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel et Camtel. C’est la facture de 100 millions de minutes d’appels émis depuis l’étranger. Quant à l’Etat, il perd 4,2 milliards en termes de taxes non perçues. En 2014, les pertes globales étaient de 9,3 milliards FCfa. Les opérateurs supportaient 7,5 milliards et l’Etat 1,8 milliard.

Ces données ont été communiquées ce 8 octobre 2015 au cours du sommet consacré aux enjeux et perspectives de la lutte contre la fraude par Simbox au Cameroun. Une initiative de la société MTN Cameroon en partenariat avec la Fondation Solomon Tandeng Muna. Etaient réunis les différents acteurs pouvant jouer un rôle dans la lutte contre la fraude par Simbox : les compagnies de téléphonie, le ministère des Postes et Télécommunications, l’Agence de régulation des télécommunications, les services de sécurité, etc. Pour la directrice générale de MTN Cameroon, Philisiwe Sibiya, il faut engager un front commun contre les trafiquants. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng (photo), a annoncé la mise en place d’un centre de contrôle et de supervision des trafics téléphoniques.

« Il y a urgence à agir contre la fraude par Simbox, car la progression est exponentielle d’une année à l’autre », prévient le directeur général adjoint de MTN Cameroon, Serge Esso. Il constate que « le Cameroun devient de plus en plus la cible des fraudeurs ». Le sommet de Yaoundé a permis de relever que l’environnement camerounais est propice à cette activité illicite. « Traqués dans plusieurs pays africains comme le Nigéria, le Ghana ou encore la Rd Congo, ces fraudeurs se rabattent sur le Cameroun », note un expert en télécommunications.

Vente des puces dans la rue

Le cadre juridique camerounais présente des lacunes, car il n’existe aucune loi prenant en charge de manière spécifique le phénomène de fraude par Simbox. En l’absence d’une définition de cette activité, il est  difficile d’établir la matérialité de la preuve. Un cas d’école ce sont ces fraudeurs arrêtés le 28 août 2015 à Douala. Malgré l’enquête policière, le procureur de la République a renvoyé les malfrats faute de preuve suffisante. Ils ont été mis en liberté provisoire. La police continue de chercher.

L’autre problème du Cameroun est la vente incontrôlée des puces téléphoniques dans la rue. Accusés, les opérateurs rappellent à la police que le phénomène des fausses cartes d’identité est un facteur aggravant. «Le fraudeur ne peut pas rêver mieux, lui qui a besoin d’un maximum de puces téléphoniques pour mener son activité», note un expert sur la question. Aujourd’hui, le phénomène continue de s’enraciner, même si les opérateurs de téléphonie disent avoir suspendu 6 millions de puces suspectes en 2014 et 2015.

La fraude est possible grâce à un dispositif technique appelé Simbox. Pour un appel reçu de l’étranger, c’est un numéro local qui s’affiche. « Dans cette opération, il y a un fraudeur installé au Cameroun qui dispose de centaines de cartes Sim à numéro local. Ces cartes fonctionnent dans une Simbox connectée à l’Internet haut débit. Cette connexion permet d’établir le lien avec un autre fraudeur installé dans le pays étranger d’où l’appel est émis. Cet appel arrive dans la Simbox qui l’enregistre automatiquement sur une puce locale. C’est sur cette puce que l’appel est reçu au Cameroun. Ainsi, le trafic international est transformé en trafic local», explique Alain Nkondjoc, Fraud Manager chez MTN Cameroon. Les fraudeurs ne détournent pas seulement les appels, ils encaissent aussi les revenus qui auraient dû revenir aux opérateurs locaux et à l’Etat.

Assongmo Necdem

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Le jury de la compétition ATP Awards qui récompense les entités et personnalités qui se sont distinguées dans le secteur des télécommunications de 2014 à 2015, a rendu son verdict le 8 octobre 2015, à Abidjan en Côte d’Ivoire, en marge de la 11ème édition du forum African Telecom People.

C’est le Camerounais Freddy Tchala, nouveau directeur général de MTN en Côte d’Ivoire, qui a été désigné par le jury comme étant le meilleur manager africain des télécoms de l’année. C’est son leadership à la tête de la filiale de MTN au Congo Brazza qui a été récompensé, a précisé le président du jury des ATP Awards 2015. Freddy Tchala succède ainsi à sa compatriote Elisabeth Medou Badang, DG d’Orange Cameroun, qui avait décroché cette même distinction l’année dernière.

Cette année, le jury est passé de 16 trophées attribués à sept. Le jury a prévu trois trophées de performance aux entités privées ou publiques africaines et quatre trophées aux meilleures initiatives ou personnalités du monde des TIC qui se seraient distinguées. «En effet, la convergence technologique a presqu’éliminé la distinction entre un opérateur téléphonique et un fournisseur d’accès internet exclusif. Le jury a donc pensé qu’il serait mieux indiqué de fusionner les catégories meilleur opérateur, meilleur fournisseur d’accès internet et meilleur opérateur alternatif pour répondre à la réalité du moment», a expliqué le président du jury.

En  2013 déjà, une première réforme avait fait passer le nombre de trophées de 20 à 16 trophées, soit 12 trophées géographiques et quatre trophées spéciaux.

 

 

LES TROPHÉES TRANSVERSAUX

 

CATEGORIES

NOMINÉS

LAUREAT

Meilleur régulateur & agences de gestion de projets structurants au développement

ANRT MAROC

ARPCE CONGO

INTT TUNISIE

INTT TUNISIE

Meilleur réseau

Orange CIT

Liquid Telecom

Wataniya Algerie

MTN Group

Liquid Telecom

Meilleur contenu & Services

Tigo Pare Cotisation App

Veone Cloud4Africa

Orange Money CI

Hyperaccess Systems

Orange Money Côte d’Ivoire

 

TROPHÉES RÉCOMPENSANT DES PERSONNALITÉS OU DES INITIATIVES

 

CATEGORIES

LAURÉAT

Meilleure initiative au développement

Projet tunisien de développement des TIC dans les écoles. 6000 écoles connectées d'ici 2016 et déjà 4000 écoles connectées

Meilleure initiative privée

MTN

Meilleure initiative publique

CAB Congo Brazzaville

Meilleur manager

Freddy Tchala, Directeur Général de MTN Côte d’Ivoire (Pour son action au Congo Brazza où il était DG de MTN)

 

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Ce 18 septembre 2015, cela fait un an jour pour jour, que Nexttel, le 3ème opérateur de téléphonie mobile au Cameroun, a effectivement lancé ses activités dans le pays. Dans une réclame publiée dans la presse locale à cette occasion, l’opérateur vietnamien revendique 2 millions d’abonnés à ce jour, ce qui correspond, souligne l’entreprise télécoms, à 11% de parts du marché camerounais.

Au regard de ce niveau de pénétration du marché au cours des 12 derniers mois, Nexttel se prévaut du statut de «l’opérateur qui connait la plus grande progression de parts du marché» au Cameroun. Selon l’entreprise, cette performance est la conséquence d’une extension rapide de son réseau, qui couvre jusqu’à 85% du territoire national.

Ce déploiement a été rendu possible, apprend-on, grâce à des investissements d’environ 200 milliards de francs Cfa, qui ont permis, entre autres réalisations, la construction de 1250 stations BTS ou relais à travers le pays. L’entreprise revendique par ailleurs 1000 salariés à ce jour.

Pour rappel, Nexttel est contrôlé par le groupe vietnamien Viettel. Détenteur de la toute première licence 3G du pays depuis fin 2012, l’entreprise, pour diverses dissensions entre ses actionnaires et des difficultés techniques, a accusé près de 2 ans de retard pour démarrer ses activités au Cameroun.

En conséquence, elle n’a pu jouir de son monopole de 2 ans sur la 3G, qu’à peine six mois seulement. Puisqu’en mars 2015, à la faveur du renouvellement des licences des deux premiers opérateurs, Orange et MTN en l’occurrence, le gouvernement a généralisé le déploiement de cette technologie à tous les opérateurs.

 

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Il est désormais possible pour les clients d’Afriland First Bank détenteurs de comptes MTN Mobile Money, de consulter le solde de leurs comptes bancaires sur leurs téléphones portables, et d’effectuer des transactions financières entre leurs comptes bancaire et mobile. C’est l’opportunité que leur offre le Mobile Account Connected (MAC), un service que viennent de lancer les leaders des marchés bancaire et de la téléphonie mobile au Cameroun.

Avec MAC, explique-t-on à Afriland First Bank, cette institution bancaire à capitaux majoritairement camerounais «complète ainsi son approche multicanal par une migration vers le téléphone mobile, dont le développement améliorera le taux de bancarisation du Cameroun et de la sous-région Afrique centrale».

En effet, selon les experts, dans des pays à faible taux de bancarisation comme le Cameroun (moins de 20%), le mobile, dont le taux de pénétration atteint les 80% dans le pays, peut considérablement booster le niveau d’accès aux services bancaires. Ce rêve que caresse le Cameroun est déjà devenu réalité au Kenya, où le mobile money (M-Pesa) revendique environ 40% dans le taux de bancarisation globale du pays qui culmine à 70%.

Pour rappel, le MAC, «offre hautement sécurisée» selon les assurances données par ses promoteurs, rejoint ainsi sur le marché camerounais un service similaire officiellement lancé dans le pays le 9 juillet 2015 par le duo Ecobank-Orange Cameroun.

BRM

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