(Investir au Cameroun) - Selon le Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé par la Banque mondiale, la région de l’Adamaoua, dans la partie septentrionale du Cameroun, assure à elle seule 70% de la production du miel du pays. Mais, en dépit de leur dynamisme, les apiculteurs de la région font face à d’importantes difficultés, qui menacent leurs activités.  

« Les producteurs de miel individuels fuient les prises d’otages en brousse. Les apiculteurs sont confrontés au manque de local clos pour effectuer leur production et d’ustensiles consacrés au traitement du miel. À cela, il faut ajouter l’absence d’une organisation du marché du miel », énumère le Prodel.  

Au demeurant, malgré le leadership de l’Adamaoua dans la production du miel au Cameroun, le produit le plus célèbre et prisé du pays vient de la région du Nord-Ouest. Il s’agit du miel blanc d’Oku, qui fait partie avec le poivre de Penja, des premiers produits camerounais labélisés par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi). Avec pour conséquence une explosion de leurs prix sur le marché aussi bien national qu’international.  

Lors d’une présentation récente du bilan de l’activité agropastorale au Cameroun en 2022, le ministre de l’Agriculture, Gabriel Mbairobe, a révélé que la production du miel dans le pays a culminé à 7 800 tonnes, en hausse de 12% en glissement annuel.  

BRM  

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