(Investir au Cameroun) - Le 23 février 2022, le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales, Dr Taïga, a procédé à la signature de conventions de partenariats avec six entités publiques et onusiennes, en vue de la mise en œuvre réussie du Projet de développement des chaînes de valeur de l’élevage et de la pisciculture (PDCVEP). Ces partenaires sont Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ; l’Agence des normes et de la qualité (Anor), le Feicom, institution de financement des collectivités territoriales décentralisées, la CNPS, le fonds public de pension ; l’Institut de recherche agricole pour le développement (Irad) et la Société de développement des productions animales (Sodepa).
« Le choix du design de ce projet est à la fois un pari et un défi. Un pari parce que nous avons la conviction que la meilleure voie pour exécuter ce projet dans les délais impartis est de confier aux structures spécialisées les activités relevant de leurs compétences. Un défi parce que nous devons amener ces différentes structures à œuvrer pour la même cause », a indiqué le ministre Taïga.
D’un coût total de 65 milliards de FCFA, le projet est financé par un prêt de 55 milliards de FCFA provenant de la Banque africaine de développement (BAD), et par les fonds propres de l’État du Cameroun, à hauteur de 10 milliards de FCFA. Officiellement lancé le 22 avril 2021, « le PDCVEP vise, au cours des cinq prochaines années, l’accroissement compétitif et hygiénique des produits bovins, porcins et piscicoles ; et l’amélioration des revenus des acteurs ainsi que la création de nouveaux emplois dans les trois chaînes de valeur que sont la filière bovine, la filière porcine et la filière piscicole », explique le ministère de l’Élevage.
Pour parvenir à ces objectifs, il sera question de produire et distribuer 15 millions de paillettes de semences bovines, 1 000 embryons congelés en vue de la production de 500 veaux, des semences fourragères, des porcelets de haute performance à partir de géniteurs grands parentaux et parentaux… Il est aussi prévu de former des éleveurs sur les techniques d’insémination artificielles, l’embouche bovine. Le projet prévoit aussi d’accompagner au moins 350 jeunes à la création et au développement d’entreprises, en facilitant l’obtention des crédits auprès des institutions partenaires.
BRM
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