(Investir au Cameroun) - A l’occasion de la Journée internationale de la femme ce 8 mars, Marie Thérèse Abena Ondoa (photo), ministre de la Promotion de la femme et de la famille (Minprof), fait le point sur l’égalité de genre au Cameroun.
Selon le Minprof, sur le plan de la représentativité féminine dans la vie publique, le Cameroun est classé 42è sur 180 pays selon l’indice d’inégalité de genre. « Par ailleurs, notre pays a atteint et dépassé les 30% de représentation féminine fixés par la Conférence de Beijing [en 1995]», se réjouit Mme Abena Ondoa. Elle ajoute qu’une importante réforme législative est en cours au Cameroun.
Dans sa phase actuelle, cette réforme a donné lieu à l’adoption d’un nouveau code pénal plus protecteur des droits de la femme et que les observateurs avertis, considèrent comme un exemple palpable d’internationalisation de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
En outre, indique le Minprof, la nouvelle loi camerounaise réprime les mutilations génitales féminines, la répudiation abusive, le refus de verser la pension alimentaire ou de scolarisation des enfants, le repassage des seins, l’expulsion abusive de la veuve, le viol, la violence sur la femme enceinte. Le délit de l’adultère est désormais qualifié et punit de la même manière chez l’homme que chez la femme.
Toujours selon Mme Abena Ondoa, le taux de fréquentation des programmes au niveau préscolaire au Cameroun, est de 27% chez les garçons contre 23% chez les filles. Dans l'enseignement primaire, les filles représentent 84% des effectifs contre 84% chez les garçons. Les filles représentent 94% des jeunes achevant le cycle primaire contre 93% chez les garçons.
S.A