(Investir au Cameroun) - « Accord pour l’importation de produits aviaires ». C’est l’objet de la correspondance que le ministre en charge de l’Élevage (Minepia), Dr Taïga (photo), a adressé, le 22 mars dernier, à l’ambassadeur du Brésil au Cameroun.
« Dans le cadre du développement de la filière avicole camerounaise et de la diversification des fournisseurs d’intrants, j’ai l’honneur d’accepter l’importation de produits et sous-produits aviaires du Brésil, dans le respect des exigences sanitaires et zoosanitaires du Cameroun et du Brésil, selon les normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) », écrit le Minepia.
Il rappelle que les prescriptions sanitaires et zoosanitaires du Cameroun sont les suivantes : une notice technique à l’importation délivrée par le ministère en charge des services vétérinaires ; un certificat zoosanitaire du pays d’origine des produits ou du matériel génétique de la volaille ; l’information des services vétérinaires du Cameroun au moins 24 heures avant le jour et l’heure d’arrivée des produits ou du matériel avicole. Bien plus, selon les normes de l’OIE, les produits et sous-produits doivent provenir d’un pays indemne d’influenza aviaire. Ce qui est le cas du Brésil.
Cette autorisation d’importation d’intrants aviaires intervient quatre mois après que le Cameroun a décidé d’interdire provisoirement les importations sur le territoire national des poussins d’un jour et des œufs à couver, pour se prémunir de la grippe aviaire apparue, fin 2020, dans certains pays d’Europe et d’Asie.
Avant l’interdiction des importations survenue le 17 novembre 2020, le gouvernement camerounais avait déjà renforcé, quelques jours auparavant, son dispositif d’inspection sanitaire aux frontières, suite à l’apparition de cas de grippe aviaire dans des pays occidentaux tels que l’Allemagne, le Danemark, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Russie et Israël.
Sylvain Andzongo