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Yaoundé - 20 avril 2024 -
Economie

Agriculture : le Cameroun envisage de constituer une réserve foncière de 400 000 ha au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati

Agriculture : le Cameroun envisage de constituer une réserve foncière de 400 000 ha au bord de l’axe Ntui-Yoko-Tibati

(Investir au Cameroun) - Le Cameroun veut offrir des facilités pour l’accès à la terre en vue d’une agriculture intensive, apprend-on d’une note du ministère de l’Agriculture et le Développement rural (Minader). Pour ce faire, la création d’une réserve foncière au bord de la route Ntui-Yoko-Tibati, dans la région du Centre et de l’Adamaoua. Objectifs : attirer les opérateurs économiques privés et permettre aux jeunes de se lancer dans l’agriculture.

Les jeunes, pourtant plus nombreux au Cameroun, sont exclus de l’accès à la terre. En effet, selon l’ONG camerounaise, Centre pour l’environnement le développement (CED), la loi foncière du Cameroun datant de 1974, les personnes de moins de 48 ans ne peuvent pas avoir accès à un titre foncier en immatriculation directe. Une pièce pourtant exigée comme garantie dans la cadre d’un prêt bancaire. Ce qui exclurait, selon le CED, au moins 87% de la population camerounaise de l’investissement lourd.

Pourtant, le Cameroun s’est engagé dans une réforme foncière, instruite en janvier 2011 par le Chef de l’État, question de faciliter l’accès des investisseurs à la terre, afin de développer l’agriculture dite « de seconde génération ». Jusqu’à ce jour, elle n’a toujours pas abouti.

Pour remédier à la situation, la coalition suggère que la loi reconnaisse à chaque village la propriété de son terroir traditionnel. Aussi, la société civile demande à l’État de reconnaître les droits coutumiers, collectifs et individuels des communautés comme leur donnant la propriété sur la terre ; de légiférer sur la sécurité alimentaire des populations impactées par des projets d’investissements. Et une loi qui défend les droits fonciers de tous les citoyens, avec une attention particulière pour les femmes, les jeunes et les peuples autochtones.

S.A.

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