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Yaoundé - 25 avril 2024 -
Economie

Production de sel : Socapursel négocie un prêt de 6,5 milliards auprès du Néerlandais FMO pour doper ses capacités

Production de sel : Socapursel négocie un prêt de 6,5 milliards auprès du Néerlandais FMO pour doper ses capacités

(Investir au Cameroun) - La Société camerounaise de purification de sel (Socapursel) a entamé des négociations en vue de l’obtention d’un prêt auprès de la Société néerlandaise de financement du développement, plus connue sous l’appellation FMO. De sources proches du dossier, le leader de la production du sel raffiné au Cameroun compte mobiliser auprès de cette banque de développement basée à La Haye, aux Pays-Bas, une enveloppe de 10 millions d’euros, soit 6,5 milliards de FCFA.     

Ce financement devrait permettre à l’entreprise installée dans la zone portuaire de Douala, la capitale économique camerounaise, de se doter d’équipements devant doper ses capacités de production, tout en réduisant la quantité de déchets produits lors du processus de raffinage du sel. « Le nouvel équipement permettra à Socapursel de transformer le flux de déchets de sa ligne de traitement existante en sel raffiné, (…) créant ainsi de l'emploi et de la valeur locale, et diminuant la facture d'importation du Cameroun », souffle une source autorisée.

Le projet d’augmentation des capacités de production de Socapursel SA permettra non seulement à l’entreprise de mieux couvrir le marché camerounais, mais aussi et surtout de doper ses exportations vers les pays de la sous-région Afrique centrale. Ce d’autant que l’entreprise fait partie d’un groupe de onze sociétés agroalimentaires ayant bénéficié, en novembre 2022, de l’agrément permettant d'exporter les produits au régime préférentiel de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cemac), espace communautaire constitué par le Cameroun, le Congo, le Gabon, le Tchad, la RCA et la Guinée équatoriale.

Fort de ses nouvelles capacités de production, Socapursel, qui a clôturé en 2019 le programme de mise à niveau implémenté par le Bureau de mise à niveau des entreprises (BMN), avec une prime de 50 millions de FCFA à la clé, pourrait également envisager la conquête d’autres marché sur le continent noir, dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

Brice R. Mbodiam

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