(Investir au Cameroun) - C’est au mois de mars dernier que le groupement Razel BEC-Egis aurait dû signer son contrat avec l’État du Cameroun portant sur le projet de construction de 14 péages routiers automatisés au Cameroun. Mais à la dernière minute, la cérémonie officielle de signature de contrat a été annulée à cause des dissonances autour de certains points du contrat, selon des sources proches du dossier.
La nature des mésententes entre les parties n’est pas révélée. L’on n’en sait pas plus sur le coût de la prestation ou la durée d’exploitation des péages. Qui et comment va s’opérer la collecte de l’argent au niveau des péages ? Mystère et boule de gomme.
Le groupement Razel BEC-Egis continue d’attendre la matérialisation de son engagement avec le Cameroun, suite à sa sélection avec succès dans le cadre de l’appel d’offres lancé le 15 juin 2016 par le ministère des Travaux publics.
Selon le cahier charges prescrit par le gouvernement, les nouveaux postes de péage automatisés incluent une zone d’entonnement (zone d’approche) comprenant une chaussée en structure rigide de deux voies chacune (2 X 3,50 m de largeur), deux accotements de 2,00 m de largeur chacun.
Les 14 postes de péages à construire et les itinéraires des routes sont les suivants : Nsimalen (Yaoundé-Mbalmayo), Mbankomo (Yaoundé-Mbankomo) ; Tiko (Douala-Mutenguene) ; Edea (Douala-Edea) ; Boumnyebel (Edea-Boumnyebel) ; Nkometou (Yaoundé-Obala) ; Bayangam (Bangangte-Bafoussam) ; Bafia (Obala-Bafia) ; Mbanga (Douala-Mbanga) ; Manjo (Mbanga-Manjo) ; Bandja (Bafang-Bafoussam) ; Matazen (Bafoussam-Bamenda) ; Foumbot (Bafoussam-Foumbot) et Dschang (Dschang-Bamougoum).
S.A.