(Investir au Cameroun) - Depuis le 22 mars 2021, date de la notification à l’ambassade du Brésil à Yaoundé, de l’« accord (du gouvernement) pour l’importation de produits aviaires » de ce pays d’Amérique latine, les aviculteurs camerounais se mettent en ordre de bataille pour s’approvisionner en poussins d’un jour et autres œufs à couver. L’idée est, apprend-on, de faire des importations groupées, afin de réduire les coûts du transport.
« L’interprofession avicole du Cameroun (Ipavic) s’active en ce moment avec les autres acteurs, pour prendre des vols charters dans lesquels nous pouvons mettre suffisamment d’œufs à couver. On pourra ainsi réduire les coûts d’importation, parce que du Brésil au Cameroun, le coût du transport est plus élevé que l’œuf lui-même », a confié au Quotidien Cameroon Tribune, François Djonou (photo), le président de l’Ipavic.
Cette autorisation d’importation d’intrants aviaires intervient quatre mois après que le Cameroun a décidé d’interdire provisoirement les importations sur le territoire national des poussins d’un jour et des œufs à couver, pour se prémunir de la grippe aviaire apparue, fin 2020, dans certains pays d’Europe et d’Asie.
Soutenue par les acteurs de l’aviculture, qui gardent de tristes souvenirs des dernières épizooties de grippe aviaire au Cameroun, l’interdiction des importations d’œufs à couver et autres poussins d’un jour a cependant conduit à un renchérissement des poulets sur le marché local depuis plusieurs semaines.
BRM
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