(Investir au Cameroun) - En parcourant la circulaire qui fixe le cadre de l’exécution de la loi de finances 2020, l’on a apprend que les administrations camerounaises doivent s’imposer à la fois discipline et rigueur budgétaires et s’approprier les mesures de régulation (quotas trimestriels et blocages de précaution), nécessaires à la bonne exécution du budget.
Ainsi, « tous les crédits destinés à l’achat des biens et services subissent un blocage de précaution de 20%, à l’exception des administrations de souveraineté. Afin d’assurer une meilleure répartition des crédits sur l’année budgétaire et une adéquation entre les crédits à consommer et la trésorerie, des quotas d’engagement sont notifiés trimestriellement aux chefs de départements ministériels et responsables d’organismes à qui il revient de les décliner en fonction des objectifs assignés à leurs structures respectives. À cet effet, chaque administration priorisera ses besoins dans la limite de ceux qui lui auront été notifiés », précise la circulaire.
S’agissant spécifiquement des salaires, les quotas des rappels issus des traitements des dossiers de la chaîne de la solde seront mensuellement notifiés aux différentes administrations, en cohérence avec les crédits budgétaires disponibles. Les crédits du Budget d’investissement public (BIP) ne subissent aucun blocage de précaution, de même qu’ils ne sont pas soumis aux quotas d’engagement. Il en va de même pour les crédits relatifs aux appuis budgétaires.
SA