(Investir au Cameroun) - « Deux arrêtés du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, signés le 16 novembre 2021, transfèrent au Port autonome de Douala (PAD) les actifs résiduels de l’ex-Office national des ports du Cameroun (ONPC). Le premier arrêté rétrocède au PAD un terrain domanial sis à Douala Ve, au quartier Bepanda (cité du port). Le second arrêté rétrocède au PAD les actifs résiduels de l’ex-ONPC situés à l’intérieur de sa circonscription de compétence et matérialisés par 23 titres fonciers. Il s’agit de la matérialisation du décret du 24 janvier 2019 portant réorganisation du Port autonome de Douala », annonce le PAD ce 17 novembre 2021 sur son site internet.
C’est que, à travers les décisions gouvernementales sus-mentionnées, l’entreprise publique en charge de la gestion de la plateforme portuaire de Douala, dans la capitale économique camerounaise, remporte un important round dans la bataille qui oppose depuis quelques mois l’État du Cameroun au cabinet Atou, qui gère ces actifs résiduels et bien d’autres depuis l’année 2006. Malgré l’instruction de la présidence de la République de rétrocéder les actifs des ex-ONPC au PAD, le cabinet Atou multiplie des blocages.
La dernière tentative d’entrave à ce processus est la requête déposée le 8 novembre 2021 devant le tribunal administratif par Lazare Atou, administrateur général du cabinet éponyme, pour obtenir l’annulation de la suspension par la ministre déléguée à la présidence chargée du Contrôle supérieur de l’État, du mandat du cabinet Atou relativement à la gestion des actifs des ex-Oncpb, Onpc et Régifercam, estimés à plus d’une centaine de milliards de FCFA.
Suite à cette suspension du cabinet Atou, le ministre des Finances, Louis Paul Motazé, a transféré le mandat pour la gestion des dits actifs à la Société de recouvrement des créances (SRC), une entreprise publique dirigée par Marie-Rose Messi.
BRM
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