(Investir au Cameroun) - Malgré la grève des travailleurs du secteur des transporteurs routiers, calmée le 13 octobre dernier, le ministre du Travail, Grégoire Owona, a poursuivi le dialogue avec le patronat et les employés du secteur, selon un communiqué signé le 18 octobre. Au terme de cette concertation présidée par Grégoire Owona, le patronat s’est engagé à appliquer deux mesures sur les 17 revendications formulées par les employés.
La première concerne la Convention collective nationale des transports routiers signée en 2006 qui confère un certain nombre d’avantages : indemnités de logement, prime d’exactitude et d’assiduité, indemnité de véhicule, indemnité de transport, prime de kilométrage, prime de non accident, etc. Ainsi, le patronat s’est engagé à « appliquer l’ensemble des dispositions » de ladite Convention ainsi que « ces éventuelles modifications ultérieures, en attendant l’aboutissement de la procédure de son extension, en cours. Le but de cet engagement étant d’améliorer les conditions de travail et de vie des salariés, et gage de la paix sociale dans ce secteur d’activités », apprend-on.
La deuxième mesure pour laquelle le patronat s’est engagé est d’asseoir « un mécanisme permettant de couvrir la prime de risque à reverser aux conducteurs desservant les pays voisins insécurisés ». Après cette concertation, apprend-on, et l’engagement des parties de poursuivre le dialogue sur les autres points, en particulier celui lié aux contrôles routiers, le mot d’ordre a été levé.
Le « Collectif des syndicats nationaux des travailleurs des transports routiers du Cameroun » a mis en exécution son mot d’ordre de grève donc le préavis avait été déposé au ministère du Travail le 29 septembre 2021. Ce qui a paralysé l’activité économique notamment sur l’axe Douala-Yaoundé. Cet axe fait partie des corridors Douala-Ndjamena et Douala-Bangui, sur lesquels transitent chaque année plus de 350 milliards de FCFA de marchandises centrafricaines et tchadiennes, selon la douane camerounaise.
S.A.
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