(Investir au Cameroun) - A fin décembre 2020, plusieurs innovations pourraient être implémentées dans le commerce transfrontalier du Cameroun si l’on s’en tient à certaines recommandations de la 11e édition du Cameroon Business Forum (CBF), cadre d’échanges entre le public et privé, tenu le 22 octobre à Yaoundé.
En effet, le CBF a demandé aux services du Premier ministre, au ministère du Commerce et à l’Office national du cacao et du café (Oncc) de « mener une réflexion dans la perspective d’une réduction des coûts à l’exportation du cacao et à l’importation des pièces détachées de véhicules ».
Pour ce faire, le ministère des Finances (Minfi) à travers la direction générale des douanes (DGD), le ministère des Transports (Mint), le port autonome de Douala (PAD) et le Guichet unique du commerce extérieur (Guce) doivent supprimer, à fin décembre 2020, l’exigence des versions papier des documents relatifs au commerce lorsque ceux-ci sont déjà disponibles et accessibles en version électronique.
Par ailleurs, le Guce est invité à intégrer certaines administrations dans l’e-Guce (ministère en charge de l’Agriculture, l’ONCC…) de manière à ce que les documents qu’elles délivrent (certificat phytosanitaire, bulletin de vérification, certificat d’origine, etc.) soient effectivement faits à travers le système e-Guce.
Toujours à fin décembre, le Minfi et le Guce doivent mettre en œuvre le système d’inspection (ou contrôle) basé sur le risque en s’appuyant sur des outils de surveillance informatique.
Sylvain Andzongo