(Investir au Cameroun) - Le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac) attend actuellement le retour du questionnaire d’évaluation qu’il a remis aux autorités camerounaises, à travers le ministre des Finances, Louis Paul Motazé.
Selon Gervais Mbata (photo), le secrétaire permanent du Gabac, le Cameroun entre ainsi dans le second cycle d’un processus visant à évaluer son dispositif en matière de lutte anti-blanchiment des capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LAB/CFT).
M. Mbata félicite le pays car, indique-t-il, en acceptant de se soumettre à cette évaluation « les autorités du Cameroun veulent démontrer […] qu’elles sont fortement soucieuses d’identifier les vulnérabilités de leur pays en matière de lutte anti-blanchiment et d’y apporter les corrections nécessaires ».
Peu avant, le Gabac a d’abord préparé les principaux acteurs aux tâches spécifiques qu’ils doivent effectuer afin de contribuer au renseignement adéquat du questionnaire d’évaluation mutuelle soumis au Cameroun. Les acteurs impliqués dans ce processus ont aussi été sensibilisés sur la collecte de statistiques et autres informations pertinentes à présenter aux experts-évaluateurs afin de leur permettre d’apprécier de façon pertinente le fonctionnement du dispositif LAB/CFT national et des résultats atteints.
S.A