(Investir au Cameroun) - A l’occasion du séminaire national sur le risque de blanchiment de capitaux, qui s’est ouvert le 19 novembre à Yaoundé, Hubert Nde Sambone, le directeur général de l'Agence nationale d'investigation financière (ANIF), a fait un bref bilan de l’organisme qu’il dirige, sur la période 2017-2018.
Il a affirmé, à cet effet : « Si vous jetez un coup d’œil sur notre rapport d’activité, vous allez vous rendre compte qu’il y a des cas de blanchiment qui ont été identifiés et les rapports ont été transmis aux autorités judiciaires compétentes. Nous sommes aujourd’hui pratiquement à 5 000 dénonciations reçues et à environ 700 rapports transmis aux autorités judiciaires. Pour ce qui est de l’évaluation financière, c’est en milliers de milliards de francs CFA ».
Hubert Nde Sambone a indiqué qu’en ce moment, le Cameroun est en train de procéder à l’évaluation nationale des risques dans le secteur dont il est responsable. Cette évaluation a pour but d’identifier les menaces auxquelles le pays est confronté en matière de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Il est aussi question de pouvoir identifier les vulnérabilités et prendre des mesures qui permettent de faire face à ces menaces.
S.A