(Investir au Cameroun) - Le ministre camerounais des Finances, Louis Paul Motazé, a signé, le 22 juillet 2021, avec l’Association professionnelle des établissements de crédit du Cameroun (Apeccam) et l’Association nationale des établissements de microfinance du Cameroun (Anencam), une convention de garantie d’un montant de 200 milliards de FCFA pour les prêts bancaires intérieurs au profit des entreprises publiques et privées impactées par la pandémie à coronavirus. Cette garantie, prévue par la loi des finances 2021, permet de faciliter l’obtention des prêts par les entreprises publiques et privées impactées par la pandémie du Coronavirus, apprend-on. 70% du montant global (soit 140 milliards FCFA) sera réservé aux entreprises privées et 30% (soit 60 milliards de FCFA) à celles du public.
Concrètement, la garantie souveraine couvrira une partie du prêt : 50% au plus pour les grandes entreprises et 70% pour les petites et moyennes entreprises (PME). « Une disposition a été prévue pour donner la possibilité d’ajuster ces plafonds à la hausse (jusqu’à 80%) pour les entreprises opérant dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (en proie à une crise socio-politique depuis fin 2016) », a indiqué le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa. Elle sera prioritairement accordée aux entreprises opérant dans les secteurs retenus par la Stratégie nationale de développement (SND30). Il s'agit notamment de l’énergie ; des services financiers ; de l’agro-industrie ; du numérique ; des filières forêt-bois, textile-confection-cuir, mines-métallurgie-sidérurgie, hydrocarbures-pétrochimie-raffinage, chimie-pharmacie ; constructions ; services.
« La facilité mise en œuvre par l’État du Cameroun, à travers une garantie de portefeuille, se veut un instrument utile pour faire repartir les entreprises impactées par la crise sanitaire, soit en couvrant leurs besoins en fonds de roulement, soit en appuyant leurs programmes d’immobilisations corporelles. Elle vise également à donner une impulsion vigoureuse pour la relance de notre économie sur le long terme », explique le ministre Motazé.
BRM