(Investir au Cameroun) - Investir au Cameroun : Orange Money (OM) donne désormais la possibilité aux détenteurs des puces des autres opérateurs de mobile au Cameroun d’ouvrir des comptes OM. Les autres filiales du groupe Orange offrent-elles aussi désormais cette possibilité ?

Anne Catherine Tchokonté : Apres avoir baissé nos tarifs de retrait de 25% en octobre dernier, c'est effectivement une innovation majeure qu'Orange Money apporte aux consommateurs camerounais. Quel que soit notre réseau, nous pouvons tous avoir accès aux services Orange Money via l'application Orange Money Afrique et profiter de tarifs moins chers. Nos entités sœurs d'Orange Money au Sénégal et en Côte d'Ivoire ont également mis à disposition cette innovation sur leurs marchés respectifs.

IC : Avec cette innovation, est-il encore possible d’effectuer des transferts d’argent d’un compte OM vers un numéro non équipé d'Orange Money ?

ACT : C'est tout à fait le cas. L’innovation ne vient pas annuler ce qui était déjà possible. Elle vient augmenter les possibilités. Donc, les transferts vers un numéro non équipé d'Orange Money restent disponibles. Cette innovation donne simplement la possibilité à tout numéro téléphonique d'être associé à un compte Orange Money, et ce quel que soit le réseau. L'intérêt pour le consommateur est double pour son entourage et lui. Cela va leur simplifier la vie, tout en leur donnant accès aux tarifs moins chers d'Orange Money.

IC : Quelle est la part de marché d’Orange Money sur le mobile money au Cameroun de nos jours ?

ACT : Orange Money est depuis plus de dix ans un acteur majeur de l’inclusion financière et leader du paiement mobile au Cameroun. C'est le premier établissement de paiement au Cameroun.

Ce leadership se confirme à la fois par la qualité et la compétitivité des services que nous offrons en réponse aux besoins des Camerounais et par notre capacité à innover en permanence comme le montre cette solution. Des avantages concurrentiels uniques qui font d'Orange Money, un service proche des consommateurs.

Entretien avec BRM