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Yaoundé - 20 avril 2024 -
Gestion publique

Brahim Ramdane défend le bilan des 10 ans de management marocain à tête de la Société Camerounaise des eaux

Brahim Ramdane défend le bilan des 10 ans de management marocain à tête de la Société Camerounaise des eaux

(Investir au Cameroun) - Alors que le consortium marocain conduit par l’Office national de l’eau potable (Onep) est quasiment assurée de perdre, cette année 2017, son contrat d’affermage dans le secteur de l’eau, Brahim Ramdane, le directeur général de la Camerounaise des eaux (CDE) a accordé, ce 13 juin, une interview-bilan au journal Le Quotidien de l’économie.

Dans l’entretien, le marocain déclare : « Le contrat d’affermage est de 10 ans, le renouvellement n’est pas une obligation (…) C’est une décision de l’Etat du Cameroun, elle est une décision souveraine, que nous respectons. Nous aurons 10 ans l’année prochaine, nous laissons un bilan très positif ». Toujours selon Brahim Ramdane, les points de livraison en 2008, année du début des activités de l’Onep au Cameroun, étaient de 335 000 points repartis sur l’ensemble du périmètre. A la fin de l’année 2016, la CDE est passée à 500 000 points de livraison, une évolution de 48%.

« Le périmètre en lui-même a connu une augmentation. Il était de 105 centres urbains et péri urbains au début de l’affermage. Actuellement, il est de 114 puisse qu’on l’a étendu à des localités qui n’étaient pas dans le périmètre au début de l’affermage », se félicite le DG. M. Ramdane conclut que, pour résoudre le problème de l’eau au Cameroun, il faut plus d’investissements et pas des reformes. « Si vous voulez que la desserte soit bonne, il faudrait avoir des installations qui produisent de l’eau », insiste-t-il.

C’est depuis mars 2016 que Paul Biya, le chef de l’Etat camerounais, a instruit le gouvernement de ne pas renouveler le contrat d’affermage de la CDE dirigée par les Marocains. En plus de l’aggravation des difficultés observées dans la distribution de l’eau potable dans les grandes métropoles, des observateurs soupçonnent une collusion d’intérêts entre des membres du gouvernement camerounais et les actionnaires marocains de la CDE.

Sylvain Andzongo

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