(Investir au Cameroun) - Au cours des six premiers mois de l’année 2021 courante, le Cameroun a dépensé une enveloppe de 1 824 milliards de FCFA, pour importer un peu plus de 5 millions de tonnes de produits divers. Mais, selon l’Institut national de la statistique (INS), qui vient de rendre public un rapport sur les activités du commerce extérieur du Cameroun au premier semestre 2021, ces dépenses d’importation, qui sont en hausse en valeur relative de 15,4% en glissement annuel, ont été essentiellement portées par les matériels de transport et les produits pharmaceutiques.
En effet, selon les analystes de l’INS, ces deux catégories de produits ont vu leurs dépenses croître de 94% au cours de la période sous revue. Avec une prépondérance pour les matériels de transport, dont les dépenses ont augmenté de 60% au premier semestre 2021, en comparaison avec la même période en 2020.
Le top cinq des produits les plus importés en valeur entre janvier et juin 2021 est complété par « les machines et appareils mécaniques ou électriques (26%), le riz (21%), le froment (blé) », énumère l’INS. Cette structure publique précise cependant que « cette évolution a été amortie par la baisse des dépenses d’importation des carburants et lubrifiants (-9%), des poissons et crustacés (-18%) ».
Les raisons de l’explosion des importations des équipements de transport et produits pharmaceutiques ne sont pas expliquées. Mais, l’on peut remarquer qu’en ce qui concerne les produits pharmaceutiques, par exemple, le Cameroun continue de recevoir de l’extérieur des doses de vaccins et autres produits et composants médicaux destinés à la lutte contre la pandémie du coronavirus.
Mais, dans l’absolu, la catégorisation des importations camerounaises au cours du premier semestre 2021 n’a pas fondamentalement changée. Les carburants et lubrifiants, puis les équipements et autres produits alimentaires continuent d’y être prépondérants. « La facture des importations est principalement constituée des carburants et lubrifiants (16%) ; des produits de l’industrie chimique (13%) dont les produits pharmaceutiques (5%), des machines et appareils mécaniques ou électriques (12%), du riz (5%), froment (blé) et méteil (5%) », souligne de rapport de l’INS.
Brice R. Mbodiam
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