(Investir au Cameroun) - Dans une récente note sur l’économie camerounaise, le Fonds monétaire international (FMI) révèle que les autorités du pays mènent une étude sur les dépenses fiscales afin d’estimer les coûts et les avantages des exonérations fiscales pour l’État.
Si le FMI estime que la suppression de certaines exonérations pourrait accroître les recettes et réduire les risques de corruption au Cameroun, l’institution note que la plupart des exonérations fiscales s’appliquent à des denrées alimentaires de base : poisson, riz, blé et lait. Raison pour laquelle, estime le Fonds, « Compte tenu de la situation sécuritaire et sociopolitique, il est délicat de les réduire ».
Pour l’heure, le gouvernement camerounais, lui, a l’intention réduire la dépense fiscale dans le cadre de la loi de finances 2021, en cours de préparation. Il est ainsi prévu : la hausse du droit de douane de 5% à 10% pour le poisson et le riz, une augmentation du droit de douane de 0% à 5% pour le blé ; une hausse du droit de douane de 5% à 30% pour le maïs et les tourteaux de soja. Concernant le butane, l’État prévoit la restauration de la TVA.
Sylvain Andzongo