(Investir au Cameroun) - Selon la direction générale des Impôts (DGI) du ministère des Finances, le taux de pression fiscale au Cameroun «est faible», puisqu’il se situe actuellement, apprend-on, à 13%. Aussi, au sortir de la dernière conférence des services centraux et extérieurs des responsables de ce département ministériel, la DGI a-t-elle recommandé un relèvement de ce taux de pression fiscale à 18% «à moyen terme», soit une augmentation de 5% par rapport à son niveau actuel.
Cette posture de la DGI est à l’opposé du point de vue des opérateurs économiques camerounais, qui se plaignent sans cesse de la pression, voire du harcèlement fiscal dont ils sont victimes. Ces derniers recommandent, pour leur part, un élargissement de l’assiette fiscale du pays, les recettes fiscales au Cameroun étant mobilisées par une infime partie des opérateurs économiques, tandis que l’immense majorité est dans le maquis.
De ce point de vue, l’on se souvient qu’un ancien directeur général des impôts devenu par la suite ministre de l’Economie et des Finances, en l’occurrence Polycarpe Abah Abah, avait à l’époque révélé que l’assiette fiscale camerounaise ne représente qu’à peine 40% des contribuables potentiels.
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