(Investir au Cameroun) - Jean Claude Mbwentchou, ministre chargé du Développement urbain et de l’Habitat (Minduh), a instruit des mesures fortes en vue d’accélérer les travaux de construction de ces résidences.
« La cité des douanes est un projet très important pour nous dans l’amélioration de l’habitat. Il serait important que la Communauté urbaine de Douala trouve des solutions pour accélérer les travaux», a-t-il indiqué à la presse au terme de la séance de travail organisée mercredi dans les locaux de la délégation régionale du Minduh pour le Littoral.
En visite de travail dans la métropole économique, Jean Claude Mbwentchou s’est imprégné de plusieurs dossiers concernant les travaux d’embellissement de certaines zones de Douala, entre autre, la cité des douanes à Bonapriso, quartier résidentiel du 1er arrondissement de la ville. Le Minduh, descendu sur le terrain, a constaté de lui-même l’état de vétusté très avancé des quelques 91 résidences d’une ancienne époque, construites pour les cadres de l’administration douanière et leur famille.
Il a annoncé à l’occasion la détermination du gouvernement à rénover et à agrandir la cité. Toute chose qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’embellissement de la métropole économique.
Pour ce faire, il faudra nécessairement détruire complètement celle qui existe pour reconstruire sur le même site de nouvelles résidences modernes, 450 au total, en plus des espaces commerciaux.
C’est ainsi que le Minduh a instruit la Communauté urbaine de Douala (Cud) de procéder, dans les plus brefs délais, à une délimitation de cette zone relevant du patrimoine foncier public, préalable pour lancer les travaux y relatifs.
Une fois le périmètre circonscrit, la CUD pourra faire pression auprès du FEICOM, la banque des communes, afin de décaisser les sommes nécessaires pour la réalisation du chantier, actuellement au niveau des études. Le problème du recasement des 91 familles qui continuent à occuper le site ne se pose plus, rassure-t-on du côté de la Communauté urbaine, puisqu’un site de relocalisation a été trouvé. L’unique souci est que certains occupants de cette parcelle relevant du domaine public ne possèdent pas de titre foncier.