(Investir au Cameroun) - A fin septembre 2018, le ministère de l’Eau et de l’Energie (Minee) relève un taux d’avancement global de 30%, relativement au Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé, à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS).
Ce projet financé par Eximbank China (pour un coût total de 399 milliards FCFA et exécuté par l'entreprise chinoise Sinomach) devrait mettre un terme au déficit en eau potable de la ville de Yaoundé, en apportant dans sa phase initiale un complément de 300 000 m3/j, puis 400 000 m3/j dans la phase d’extension.
Il permettra également de couvrir les villes et localités riveraines, notamment : Batchenga, Obala, Nkometou, Soa et Ntui.
Dans le détail, indique le Minee, les études sont exécutées à 81%. La station de captage et pompage d’eau brute à Nachtigal est construite à hauteur de 15%. 17%, c’est le taux d’exécution pour l’usine de traitement d’eau à Emana–Batchenga ; 43% pour la construction du Poste de transformation 90kV/30kV à Nkometou ; 18 % pour la station de reprise de pompage d’eau traitée à Nkometou et 60% pour les approvisionnements en matériels et équipements.
Concernant la libération des emprises du projet, précise le Minee, les indemnisations ont déjà été payées aux populations impactées sur le corridor de la conduite reliant la station de captage à l’usine de traitement pour un montant de 650 millions FCFA.
Yaoundé compte actuellement un peu plus de 2 millions d’habitants. Les besoins de pointe, pour leur alimentation en eau potable, sont estimés à 315 000 m3/jour. L’usine de traitement d’eau d’Akomnyada, son unique source d’alimentation en eau potable, produit dans le meilleur des cas, près de 100 000 m3/j. Ce qui crée un déficit de production de l’ordre de 215 000 m3/j. Conséquence, Yaoundé connaît le rationnement de l’eau potable.
S.A