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Yaoundé - 19 avril 2024 -
Investissement

L’insécurité dans certaines régions et l’entrée en vigueur de nouveaux textes plombent l’investissement public au Cameroun

L’insécurité dans certaines régions et l’entrée en vigueur de nouveaux textes plombent l’investissement public au Cameroun

(Investir au Cameroun) - Au premier semestre 2018, le taux d’exécution physique des projets du Budget d’investissement public (Bip), financés sur ressources internes, a décru d’un peu plus de 14%, passant de 52,83% à fin juin 2017, à seulement 38,37% au cours de la même période en 2018. 

Cette baisse de régime, soutiennent les membres du Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public, est la conséquence d’une somme de plusieurs facteurs. Il s’agit d’abord, apprend-on, du non-paiement des décomptes aux entreprises dont la trésorerie est de plus en plus fragile, à cause d’un lourd endettement vis-à-vis de l’Etat.

Ensuite, les projets du Bip 2018 sont pratiquement à l’arrêt dans certaines régions du pays, dans lesquelles règne l’insécurité. Il en est ainsi de la région de l’Extrême-Nord, où les projets du Bip continuent de subir les affres de la menace Boko Haram, mais surtout des deux régions anglophones que sont le Sud-Ouest et le Nord-Ouest, où les sécessionnistes ont installé le règne de la terreur, enlevant au passage certains employés sur les chantiers d’infrastructures.

 Enfin, apprend-on, le Bip 2018 s’exécute dans un contexte marqué par l’entrée en vigueur de nouveaux textes réglementaires dans la chaîne d’attribution des marchés publics, réalité qui a nécessité un temps d’adaptation des parties prenantes, non sans avoir occasionné des retards dans la contractualisation et l’exécution de certains projets. 

Dans cette baisse du taux d’exécution physique des projets du Bip à financements internes, le Comité national de suivi de l’exécution physico-financière de l’investissement public n’exclut pas les effets de l’exécution du programme économique et financier avec le Fonds monétaire international (FMI), qui a induit certains réajustements budgétaires.

Brice R. Modiam    

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