(Investir au Cameroun) - Le secteur minier brille aussi d'une nouvelle lueur depuis quelques années. Longtemps restés enfouis, ces trésors de toutes sont à la veille de leur phase de développement.

« En dépit du faible niveau des inventaires et des travaux réalisés, jusqu'à la fin des années 80, le Cameroun présente un tableau flatteur d'indices et de gisements miniers, certains parmi ces derniers étant de classe mondiale », se réjouit Badel Ndanga Ndinga. En 2003, le Cameroun ne comptait que deux permis pour une perspective industrielle, et l'activité de petite mine n'était même pas organisée. Aujourd'hui, au moins 60 permis pour une perspective industrielle ont déjà été délivrés. Les perspectives de production les plus immédiates concernent le Diamant de Mobilong, le nickel /cobalt de Nkamouna, le fer de Mbalam, et l'intensification de l'artisanat minier. Mais au-delà, on trouve pratiquement de tout ce qui est utile et précieux dans le sous-sol camerounais. On trouve du Diamant essentiellement dans la zone sud Est, frontalière du Congo et de la république centrafricaine. Comme l'or présent dans la même zone et dans le plateau de l'Adamaoua, son exploitation reste artisanale. Au moins 140 cibles d'or et 19 cibles de diamant ont été identifiées par les services du ministère chargé des mines un des plus grands gisements de diamant au monde vient d'être découvert à l'Est du pays par des prospecteurs coréens. C & K Mining, la firme en joint-venture qui a reçu un permis du gouvernement devrait bientôt lancer la production. Au total quelque 50 variétés de minerais ont été identifiées sur le territoire, présentant toutes des potentiels d'exploitation importants. Ces résultats, expliquent les autorités, découlent de travaux d'inventaires qui ne portent que sur 40% du territoire. « Ces ressources, déplore M. Ndanga Ndinga, ministre de l'Industrie, des Mines et du Développement Technologique, sont malheureusement encore inexploitées. Le gouvernement entend donc modifier leur statut de richesses potentielles pour en faire des richesses effectives participant activement au développement ».