(Investir au Cameroun) - Selon le secrétariat permanent national du Comité de suivi du processus de Kimberly (mécanisme international permettant de tracer les diamants commercialisés dans le monde, afin d’éviter qu’ils servent à financer des guerres, Ndlr), les exploitants miniers en activité au Cameroun ont produit un peu plus de 1 791 carats de diamants au cours de l’année 2018.
A en croire la même source, cette production est issue des 30 sites de production actuellement actifs, sur les 46 recensés sur l’ensemble du territoire camerounais. Au-delà de la production, le secrétariat permanent national du Comité de suivi du processus de Kimberly s’est surtout réjoui de la traçabilité du diamant produit dans le pays.
L’on se souvient que le 2 décembre 2016, à la veille d’une mission d’évaluation du Processus de Kimberly au Cameroun, un rapport de l’ONG dénommée Partenariat Afrique Canada (PAC) avait dénoncé «l’incapacité» des autorités publiques camerounaises «à mettre en œuvre le Processus de Kimberley».
Intitulé «Du conflit à l’illégalité : Cartographier le commerce des diamants de la République centrafricaine au Cameroun», ce rapport révélait notamment que «le Cameroun permet à des diamants de conflit provenant de la République centrafricaine, de franchir ses frontières et de pénétrer la chaîne d’approvisionnement légale, en raison de ses faibles contrôles, de la contrebande et de la corruption».
Des accusations qui avaient été formellement démenties par les autorités camerounaises, et qui n’avaient non plus été confirmées par la mission des experts du comité international du Processus de Kimberly, qui avait mené une enquête dans plusieurs localités de la région de l’Est du Cameroun, au cours de la première moitié du mois de décembre 2016.
BRM
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