(Investir au Cameroun) - La Société nationale des mines (Sonamines) fait actuellement du benchmarking pour limiter l’exportation frauduleuse de l’or camerounais. « Après la Namibie au mois de mai dernier, une délégation de la Sonamines a posé ses valises depuis le 9 octobre 2022, en République Démocratique du Congo [RDC], question d’apprendre de ce pays frère, aux multiples richesses minières », apprend-on.
En RDC, la délégation camerounaise s’est rendue au Centre d’expertise, d’évaluation et de certification des substances minérales précieuses et semi-précieuses (Ceeac). Cette structure créée en 2011 est principalement chargée d’analyser et de déterminer la teneur des substances minières et d’attribuer un certificat attestant de leur origine et leur provenance légale et licite, en vue d’assurer leur traçabilité. « C’était l’occasion, d’engranger de précieuses informations devant être capitalisées pour limiter l’exportation frauduleuse de l’or camerounais », indique la Sonamines.
Par la suite, la délégation s’est rendue à la Cellule technique de coordination et de planification minière de la RDC, logée au ministère en charge des mines, pour s’abreuver à la source de la « longue » expérience de l’administration congolaise sur l’exploitation minière. Pour la circonstance, le directeur général de la Sonamines, Hervé Boyogueno, a reçu des mains du coordonnateur de ladite Cellule, une copie du Code minier congolais pour s’en inspirer au besoin.
Créée le 14 décembre 2020 par décret présidentiel, la Sonamines est chargée notamment de réaliser l’inventaire des indices miniers en liaison avec les autres administrations et organismes compétents, de mener les activités d’exploration et d’exploitation des substances minérales et d’assurer la mise en œuvre des mesures relatives à la restauration, à la réhabilitation et à la fermeture des sites d’exploitation miniers. Dotée d’un budget de 10 milliards de FCFA, elle a notamment l’ambition d’optimiser les minières du pays.
S.A.