(Investir au Cameroun) - Patrick Ekema (photo), maire de la ville de Buea, chef-lieu de la région anglophone du Sud-Ouest du Cameroun, a fait sceller le 23 juillet, plusieurs établissements commerciaux qui n’ouvrent pas le lundi.
Ces établissements, selon l’édile, sont coupables du respect du mot d’ordre « ville morte » instauré depuis plusieurs mois, par des sécessionnistes qui demandent la partition des régions anglophones (Sud-Ouest et Nord-Ouest) du Cameroun.
Dans la journée du 23 juillet, Patrick Ekema a fait apposer par des agents municipaux, de nouveaux cadenas sur les portes, par exemple, des agences de la Bicec, Ecobank, MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel et tous les commerces en bordure de route.
L’acte du maire de Buea s’inscrit dans la lutte contre la terreur instaurée par les séparatistes qui menacent de mort tous ceux qui n’obéissent pas au « Ghost Town » ou « Ville morte » le lundi.
En effet, depuis bientôt deux ans, les zones anglophones du Cameroun subissent des actes de terrorisme de la part de ces sécessionnistes qui espèrent obtenir l’indépendance de leur Etat fantoche appelé « Ambazonie » en vandalisant, brûlant, ou exécutant tous ceux qui ne respectent pas leurs instructions.
Et malgré la présence des forces de l'ordre, plusieurs opérateurs économiques ont peur de braver le « Ghost Town » à cause des représailles des sécessionnistes. Ce que condamne le maire Patrick Ekema.
S.A