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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Les citoyens camerounais désirant se faire établir un passeport ordinaire à partir de janvier 2016, devront débourser 75 000 francs Cfa au titre de frais de timbres, contre 50 000 francs Cfa par le passé. C’est ce qu’indique la loi de Finances 2016, en cours d’adoption par le Sénat.

Selon les autorités camerounaises, cette augmentation vise à pourvoir au gouvernement les moyens nécessaires pour moderniser et sécuriser ce document d’indentification et de voyage.

C’est la 2ème fois que les frais de timbres pour passeports sont renchéris au Cameroun, au cours des 15 dernières années. Ils sont ainsi successivement passés de 30 à 50, puis 75 000 FCfa.

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Selon les nouvelles estimations de Sundance Resources, la junior minière australienne qui développe le projet de fer de Mbalam-Nabeba, dont le gisement est à cheval entre le Cameroun et le Congo, ce sont plutôt 40 millions de tonnes de fer qui pourraient être produites annuellement dès la première phase de l’exploitation, et non plus 35 millions de tonnes comme initialement prévu, a-t-on appris dans le rapport d’activité à fin mars 2015 de la société minière.

Sundance Resources dit être parvenu à cette réévaluation de la capacité de production annuelle du gisement de fer de Mbalam-Nabeba au terme d’une «simulation dynamique plus sophistiquée  commandée» au cours du premier trimestre 2015. «Ce modèle a confirmé que la capacité nominale peut être augmenté avec l'addition d'une boucle qui passe conjointement avec un embranchement ferroviaire supplémentaire, moyennant en coût en capital de 10 millions de dollars (soit environ 5 milliards de francs Cfa)», indique la junior minière dans son rapport d’activités.

Avec cette augmentation du tonnage annuel de la mine de fer, apprend-on, «le chiffre d’affaires annuel (de l’exploitant) augmentera de 295 millions de dollars (environ 147,5 milliards de francs Cfa) par an» sur la base d’un prix du minerai de fer CFR Chine de 80 dollars /DMT et un coût du fret de 21 dollars/ DMT.

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La société camerounaise des produits laitiers, plus connue sous l’appellation de Camlait, a récemment procédé à une augmentation de son capital social, pour un montant de plus d’un milliard de francs Cfa, a-t-on appris dans un annonce légale que vient de publier cette entreprise agro-industrielle.

Le capital de l’entreprise est ainsi passé, apprend-on, d’un peu plus de 2,2 milliards de francs Cfa à plus de 3,3 milliards de francs Cfa. L’Opération d’augmentation du capital de Camlait s’est faite, selon l’annonce légale, au moyen de la création de «111 138 actions nouvelles de 10 000 francs Cfa à libérer par incorporation de la réserve de réévaluation».

Petite société à responsabilité limitée créée en 1972 avec un capital de 15 millions de francs Cfa, Camlait, qui domine depuis des années le marché des produits laitiers (notamment les yaourts) au Cameroun, possède également une filiale en République centrafricaine (RCA) et commercialise également ses produits au Gabon et au Congo. Depuis quelques années, la société a diversifié son offre, en proposant notamment des produits à base de soja, des boissons aux extraits de jus de fruit, ainsi qu’une ligne de margarine.

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Au cours d’une Assemblée générale mixte convoquée pour le 12 juin 2014 à Douala, le capital de la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm) devrait passer à 45,7 milliards de francs Cfa, contre 15,2 milliards de francs Cfa actuellement, soit une augmentation substantielle de 300%, selon un communiqué publié le 21 mai 2014 par cette entreprise agro-industrielle.

Cette augmentation du capital de la Socapalm, apprend-on du communiqué, se fera «par incorporation de l’intégralité de l’écart de réévaluation (10,2 milliards de FCfa), de l’intégralité de la prime d’émission (9,3 milliards de FCfa), de l’intégralité des réserves libres (1,7 milliards de FCfa) et d’une partie du report à nouveau, à hauteur de 9,1 milliards de francs Cfa».

Entreprise cotée à la Douala Stock Exchange (DSX), la bourse du Cameroun, la Socapalm a clôturé l’année 2013 avec un résultat net en hausse de près de 50% par rapport à 2012. En effet, selon les états financiers de l’entreprise, la Socapalm a affiché un bénéfice net d’impôts de 5,167 milliards de francs Cfa en 2013, contre 3,6 milliards de francs Cfa seulement en 2012.

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Première entreprise cotée à la Douala Stock Exchange (Dsx), la bourse des valeurs mobilières du Cameroun, la Société des eaux minérales du Cameroun (Semc), filiale des Brasseries du Cameroun du groupe français Castel, va procéder à une augmentation de son capital social. Ce sera au cours d’une Assemblée générale mixte convoquée pour le 10 juin 2014 dans la ville de Douala, indique un communiqué publié par l’entreprise.

Au terme de cette opération, la Semc affichera désormais, apprend-on, un capital social de 1,924 milliard de francs Cfa, contre 920 millions de francs Cfa actuellement, soit une hausse d’un peu plus de 100%. Cette augmentation se fera par «intégration de la totalité de l’écart de réévaluation et par prélèvement sur les réserves libres» de l’entreprise, explique le communiqué. Concrètement, l’entreprise indique «qu’il sera créé 100 635 actions nouvelles entièrement libérées, qui seront distribuées gratuitement aux actionnaires, au prorata de leurs droits dans le capital social ancien».

Cette recapitalisation intervient alors que cette filiale des Brasseries du Cameroun a achevé l’exercice 2013 avec une perte sèche de plus de 319 millions de francs Cfa, contre un déficit de 50,5 millions de francs Cfa en 2012, selon les états financiers de l’entreprise. Ce qui n’empêchera pas aux actionnaires de distribuer pour 60,7 millions de francs Cfa de dividende (660 FCfa par action) prélevés sur «les réserves libres», pour le compte de l’année 2013.

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C’est par le biais d’un tour en tracteur dans une plantation de Lélem, localité située près de Mélong, sur les terres volcaniques très fertiles du département du Moungo dans la région du Littoral, que le ministre camerounais de l’Agriculture, Essimi Menyé (photo), vient de procéder au lancement de la campagne agricole 2014. Une campagne, a-t-il insisté, placée sous le signe de l’augmentation de la production nationale.

 

Pour ce faire, le Ministre Essimi a plaidé pour une meilleure structuration des producteurs qui devrait passer, selon lui, par la création de coopératives. Et comme pour montrer l’intérêt que les agriculteurs camerounais ont à intégrer les coopératives, ce membre du gouvernement a remis aux responsables d’une coopérative locale, un lot constitué de deux tracteurs, de motos et véhicules 4x4 ainsi que de tonnes d’intrants agricoles.

 

En outre, le lancement de la campagne agricole 2014 au Cameroun a été l’occasion pour le gouvernement d’annoncer la création prochaine de centres d’excellence du café, du cacao et de palmier à huile dans certains bassins de production du pays.

 

Essimi Menyé a surtout invité les agriculteurs du Moungo et du Cameroun en général, à s’intéresser à certaines cultures vivrières devenues stratégiques au regard de leur potentiel en matière de transformation. De ce point de vue, le ministre de l’Agriculture a clairement cité le manioc qui, selon lui, «est le cacao de demain».

 

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A en croire le ministère camerounais des Forêts et de la Faune, la redevance forestière annuelle, contrepartie financière que les exploitants forestiers payent à l’Etat et aux collectivités locales abritant les forêts exploitées, devrait atteindre 20 milliards de francs Cfa en 2014, contre 14 milliards seulement en 2013, soit une augmentation de près de 50%.

A l’origine de cette hausse, apprend-on, la délivrance pour le compte de l’année 2014 de 51 nouvelles autorisations d’exploitation sur des superficies de moyenne importance (vente de coupe), lesquelles ventes de coupes devraient générer plus de 5 milliards de francs Cfa ; ainsi que la revalorisation du coût de la redevance à l’hectare, qui est passé de 2 000 à 8 000 francs Cfa.

Mais en plus de cela, il y a la relative prise de conscience des exploitants forestiers, qui, selon le sommier des infractions et des amendes du ministère des Forêts, quittent progressivement le maquis et abandonnent les actes répréhensibles (coupe illégales ou sauvage), qui ont par le passé fait perdre beaucoup d’argent à l’Etat.

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Les responsables de la Société de développement du coton (Sodecoton), a appris l’agence Ecofin de sources internes à l’entreprise, table sur une production de 240 000 tonnes de coton en 2014, contre 210 000 tonnes en 2013, soit une augmentation de la production de 30 000 tonnes.

Pour ce faire, apprend-on, le management du fleuron de l’agro-industrie dans la partie septentrionale du Cameroun envisage d’entamer rapidement les opérations d’achat du coton auprès des producteurs cette année, afin que ces derniers ne vendent pas leur production au Nigéria, activité frauduleuse qui est également entretenue par des réseaux au sein de la Sodecoton elle-même.

En décembre 2013, par exemple, le quotidien La Nouvelle Expression a révélé que le responsable de l’usine de la Sodecoton à Maroua, ainsi que son magasinier, ont été accusés d’entretenir un réseau de vente de coton grain à des acheteurs nigérians. Abdou Namba, le Dg, a ouvert une enquête sur cette affaire qui, apprend-on, a fait perdre à l’entreprise «une dizaine de camions» de coton grains sur son site de Maroua.

En plus de combattre l’exportation frauduleuse de la production cotonnière camerounaise vers le Nigéria, la Sodecoton se propose, cette année, de mettre, tout aussi rapidement, des crédits de campagne et les intrants à la disposition des producteurs, afin d’assurer de bonnes récoltes.

Pour dérouler son plan de sécurisation et d’augmentation de la production nationale de coton, cette entreprise parapublique vient d’obtenir, auprès de cinq banques camerounaises, un crédit syndiqué d’un montant total de 35,5 milliards de francs Cfa.

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La société camerounaise d’assurance dénommée Garantie Mutuelle des cadres (GMC SA), va procéder, au cours d’une assemblée générale extraordinaire qui va se dérouler le 31 décembre 2013 à Douala, à une augmentation de son capital social.

L’information est révélée dans un communiqué que vient de publier Henri Job, le président du Conseil d’administration (PCA) de cette compagnie d’assurance camerounaise, que dirige Jean Victor Ngué, ancien président de l’Association des sociétés d’assurances du Cameroun (ASAC).

Créée sous la forme d’une Mutuelle d’assurance en 1990, GMC est devenue une société anonyme en 2003 pour se conformer aux exigences de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (CIMA), le régulateur régional (Afrique centrale et de l’Ouest), avec un capital social de 1,139 milliard de francs Cfa.

Cette compagnie, selon Jean Victor Ngué, son Administrateur directeur général, compte à ce jour «plus de 5000 actionnaires, presque tous membres fondateurs de la première heure de la mutuelle». Cependant, précise le communiqué du PCA, seuls les actionnaires titulaires d’un minimum de 10 actions pourront prendre part à l’AG du 31 décembre prochain.

Les domaines d’activités de cette compagnie d’assurance, apprend-on, sont l’assurance des particuliers, l’assurance maladie, l’assurance des risques professionnels et la micro assurance des organisations mutualistes et des associations.

BRM

 

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