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Yaoundé - 29 mars 2024 -

Selon le Quotidien privé Mutations, qui cite les statistiques de l’Autorité aéronautique, Air France contrôle 22% du marché du transport aérien au Cameroun, de même que cette compagnie s’adjuge 55% du fret aérien dans le pays.

A en croire la même source, cette compagnie aérienne, en 2012, a transporté environ 187 000 passagers, et a effectué quelques 1000 vols sur le Cameroun.

Ce nombre de vols va s’améliorer dans les mois à venir, ce d’autant que, annonce la compagnie, à partir du 28 octobre 2013, Air France va passer de 3 à 4 vols par semaine au départ de Yaoundé, la capitale camerounaise.

Avec les vols quotidiens au départ de Douala, la capitale économique, cette compagnie aérienne passe ainsi à une fréquence de 11 vols par semaine entre le Cameroun et Roissy Charles de Gaulle.

Ces vols, selon Jean Jacques Ledauphin, le Dg d’Air France au Cameroun, vont s’effectuer à bord de Boeing 777-200 transportant 247 passagers.

Pour mémoire, 17 compagnies aériennes desservent le Cameroun, selon l’Autorité aéronautique. Celles-ci, apprend-on, ont transporté un peu plus d’un million de passagers en 2012.

Published in Transports

Selon le ministre camerounais de l’Agriculture, Essimi Menyé, le gouvernement va présenter aux agriculteurs et aux opérateurs économiques le 18 octobre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, un programme d’investissement d’un montant total de 38 milliards de francs Cfa, préparé par le gouvernement.

Ce programme, souligne ce membre du gouvernement, sera financé par l’Etat et des partenaires, au rang desquels se trouvent cinq banques locales. L’investissement ainsi consenti va permettre de lutter contre l’insécurité alimentaire dans le pays, renseigne-t-on au ministère de l’Agriculture.

En effet, à l’occasion de la célébration de la dernière journée mondiale de l’alimentation, le Ministre Essimi Menyé a révélé que 3 des 20 millions de Camerounais souffrent encore de malnutrition, surtout dans la partie septentrionale du pays.

Pourtant, selon des sources officielles, 25% des terres camerounaises sont cultivables, de même que l’agriculture constitue un véritable important gisement d’emplois, avec 70% de la population active.

Published in Agriculture

Le Conseil d’administration du Comité international de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) a, enfin, déclaré le Cameroun «Pays conforme» à l’ITIE, le 17 octobre 2013, a appris l’agence Ecofin de sources officielles. Le Cameroun se présentait à cet examen de passage pour la dernière fois, après deux premières tentatives couronnées par des échecs.

Le statut de «Pays conforme» à l’ITIE permet au Cameroun, explique un membre du comité national de mise en œuvre de l’ITIE, de rassurer les investisseurs sur la pratique de la transparence dans la gestion des affaires dans le pays. C’est, apprend-on aussi, un indicateur positif de l’amélioration du climat des affaires.

C’est en 2005 que la Cameroun a adhéré à l’ITIE, une initiative de la banque mondiale et de la société civile internationale (qui avait déclenché le mouvement ‘’Publish what you pay’’), visant à encourager les pays à publier les volumes et les montants des retombées financières de l’exploitation des ressources minières.

Dès l’adhésion volontaire à cette initiative, le pays reçoit le statut de «Pays candidat», et entame alors un processus qui intègre, par exemple, la publication grand public des rapports de conciliation des chiffres et volumes, qui sont ensuite soumis à la validation du Comité international ITIE.

Ce comité analyse les résultats du pays candidat sur la base de 20 principaux critères. Lors de son avant-dernier examen de passage, le Cameroun avait été recalé pour non validation de quatre critères, parmi lesquels le défaut de communication grand public autour des rapports de conciliation rendus publics.

Ces insuffisances ont été corrigées, selon le dernier verdict du Comité international ITIE, qui a décidé d’admettre le Cameroun sur la liste très prisées des «Pays conformes». Et pour garder ce statut, apprend-on, les performances qui ont conduit à cette admission dans le cercle fermé de la conformité doivent être maintenues.

BRM

 

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Published in Mines

Le quotidien privé Mutations a révélé que le gouvernement camerounais «va bientôt» ratifier les Accords de partenariats économiques (APE) avec l’Union européenne (UE). «Selon des ministres, le président de la République va bientôt saisir le Parlement à cet effet», a indiqué le journal.

Le 13 octobre 2013, alors qu’il était l’invité du Club de la presse de la section camerounaise de l’Union de la presse francophone (UPF), Raul Matteus Paula, le chef de la Délégation de l’UE au Cameroun, a indiqué que le processus est enclenché et devrait s’achever au plus tard en octobre 2014.

En rappel, le 15 janvier 2009, après l’échec des négociations sous-régionales sur les APE, du fait de la contestation de la société civile dans plusieurs pays africains, le Cameroun a signé des «APE d’étape» pour, apprend-on, ne pas perdre ses préférences commerciales (exportation de la banane en franchise de douane, par exemple) sur le marché européen.

Mais depuis cette date, le gouvernement camerounais hésite à ratifier cet accord. A l’origine de cette réticence, indiquent des sources autorisées, les effets néfastes que ledit accord pourrait avoir sur le tissu économique camerounais, à cause du principe de réciprocité, qui induit l’arrivée massive sur le marché de produits provenant des industries européennes plus performantes. Toute chose qui peut conduire à la disparition même de l’industrie locale, encore très peu compétitive.

En effet, les APE visent à instaurer une zone de libre échange (circulation des produits industriels en exonération de droits de douane, exception faite de certains produits, notamment ceux de l’agriculture selon les APE) entre les pays de l’UE et les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). Diverses études réalisées au Cameroun à ce sujet révèlent qu’en plus de menacer le tissu industriel national, les APE vont faire perdre environ 100 milliards de francs Cfa chaque année à la douane camerounaise.

BRM

Published in Gestion publique

Selon une note gouvernementale de cadrage budgétaire pour l’exercice 2014, à laquelle l’agence Ecofin a pu avoir accès, le gouvernement camerounais tablerait sur un taux de croissance du PIB de 5,8% en 2014.

Ce taux de croissance serait alors légèrement en hausse par rapport à celui de 2013, projeté à 5,5%, selon la loi des Finances de l’année dernière. Mais au premier semestre 2013, eu égard à certaines contingences au plan national et international, le ministère des Finances, dans une note de conjoncture économique, avait révisé ce taux de croissance, le projetant finalement à 5,3%.

Dans sa projection du taux de croissance du PIB du Cameroun à 5,8% en 2014, le gouvernement, apprend-on, compte sur un accroissement du PIB pétrolier de l’ordre de 14,8% l’année prochaine, pour se situer à 23,6% ; contre 8,8% en 2013. Dans le même temps, l’on va observer un léger recul du PIB non pétrolier à 5,1% en 2014, contre 5,3% cette année.

BRM

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Published in Gestion publique

Le classement des 200 plus grandes banques africaines que vient de publier la revue Africa Report, met en exergue sept banques camerounaises. Il s’agit d’abord du holding Afriland First Group, qui est classé 68ème, et gagne cette année 10 places par rapport à l’année dernière.

Ensuite, viennent la SGBC (136ème, en recul de 6 places par rapport à l’année dernière), la BICEC (137ème, en recul de 6 places), Afriland First Bank (139ème, en retrait de 2 places par rapport à 2012), Standard Chartered Bank (163ème), SCB Cameroun (169ème, soit un recul de 6 places) et Ecobank Cameroun (195ème, soit une place de perdue par rapport à 2012).

De manière générale, le classement 2013 d’Africa Report, qui se fonde sur le total bilan des banques comme principal critère, est largement dominé par les banques sud-africaines, qui occupent les cinq premières places du classement. Avec en tête Standard Bank Group.

Le quinté suivant est constitué de deux banques marocaines, dont le groupe Attijariwafa Bank qui est présent au Cameroun à travers SCB Cameroun, et deux banques égyptiennes, puis la Banque extérieure d’Algérie. Des pays comme l’île Maurice alignent 13 banques dans ce classement, soit deux fois plus que le Cameroun.

Published in Finance

Depuis sa mise en service en 1994, la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), dont le siège se trouve au Caire en Egypte, a déjà approuvé des facilités de crédits au profit des entreprises et institutions camerounaises, pour un montant de 385 millions de dollars, soit environ 175 milliards de francs Cfa, a indiqué à l’agence Ecofin le responsable de la communication de la banque.

Selon la même source, les principaux bénéficiaires de ces facilités de crédits d’Afreximbank au Cameroun sont : l’Office national du cacao et du café (ONCC), la Société nationale de raffinage (SONARA) et la Société des plantations de Mbanga (SPM), une agro-industrie qui produit la banane dans le département du Moungo, région du Littoral.

L’on se souvient que l’accord de financement entre Afreximbank et la SPM avait été signé à Yaoundé le 24 juillet 2010, en marge de la 17ème assemblée générale annuelle d’Afreximbank qu’avait abritée la capitale camerounaise. Ce prêt de 3,5 millions d’euros, soit environ 2,3 milliards de francs Cfa, avait indiqué le Dg de la SPM à l’époque, devait permettre à ce producteur de la banane dessert «d'importer des équipements pour booster sa production».

Créée en octobre 1993 par les gouvernements africains, les investisseurs privés et institutionnels africains et non africains, Afreximbank œuvre pour le financement et la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 1994, cette institution bancaire africaine a approuvé plus de 25 milliards de dollars (environ 11 375 milliards de francs Cfa) de facilités de crédits à l'appui du commerce africain, dont 3,71 milliards de dollars (environ 1366 milliards de francs Cfa) pour la seule année 2012.

Dans le volet renforcement des capacités des responsables de la finance africaine, cette institution financière régionale organise du 19 au 21 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, un séminaire-atelier sur «le financement du commerce structuré avancé».

BRM

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L’enveloppe budgétaire de l’Etat du Cameroun, pour le compte de l’année 2014, s’équilibrerait en recettes et en dépenses à la somme de 3312 milliards de francs Cfa, selon une note gouvernementale de cadrage budgétaire à laquelle l’agence Ecofin a eu accès.

Ces prévisions budgétaires «provisoires» reposeraient sur des recettes internes d’un montant total de 2703 milliards de francs Cfa, contre 609 milliards de francs Cfa pour «les autres recettes».

Dans ce cas, le budget 2014 de l’Etat du Cameroun sera en hausse de 76 milliards de francs Cfa (2,3%) par rapport aux 3236 milliards de francs Cfa de l’exercice budgétaire 2013.

Selon la législation camerounaise en la matière, la loi des Finances qui détermine le budget de l’Etat doit être déposée au Parlement au plus tard le 15 octobre de chaque année, pour examen et adoption par les parlementaires au mois de novembre.

En rappel, les résultats des élections législatives du 30 septembre 2013 sont légalement attendus au plus tard le 20 octobre 2013. Ce n’est qu’après cette date et la convocation de «la session de plein droit», au cours de laquelle les nouveaux députés prennent officiellement fonction, que pourra être envisagée la convocation de la session budgétaire du Parlement camerounais.

Un Parlement qui, depuis cette année 2013, compte désormais les deux chambres prévues dans la constitution : le Sénat et l’Assemblée nationale.

BRM

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Autorités publiques, chercheurs et membres de la société civile camerounaise viennent d’organiser à Yaoundé, un atelier relatif à la mise en place d’une législation sur la production des biocarburants au Cameroun.

Il s’est agi, indique le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, qui rapporte l’information, de déterminer les conditions de production des biocarburants, activité encore embryonnaire au Cameroun, et de poser les balises d’un cadre légal devant encadrer l’exercice de cette activité.

En effet, apprend-on, la production de biocarburants implique l’utilisation d’importantes quantités de certains produits alimentaires, d’une part, et peut provoquer des dégâts sur l’environnement, d’autre part.

Le cadre légal qui devrait être mis en place doit pouvoir assurer que les espaces réservés à la culture des produits de consommation ne seront pas pris en otage par les producteurs de biocarburants, dont on doit également s’assurer que les activités ne contribuent pas à la destruction de l’environnement, a indiqué au journal sus mentionné Durando Ndongsok, un expert qui a participé à l’atelier de Yaoundé.

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Le ministre délégué au ministère des Finances en charge du Budget, Pierre Titi, a déclaré aux investisseurs de Genève que « le Cameroun réfléchit en ce moment à un emprunt au niveau international dès que toutes les conditions requises auront été réunies ». C’était le 03 octobre dernier à Genève au cours du forum Ema Invest qui a connu la participation de nombreux acteurs de la place financière de Genève et de plusieurs ministres camerounais.

Le ministre a invité les investisseurs genevois à accompagner le Cameroun dans la préparation de ce dossier. « (…) L’Etat du Cameroun pense disposer aujourd’hui des atouts requis pour accueillir de façon sûre les investissements de toute origine. Dans ces conditions, les investisseurs de la place de Genève sont les bienvenus pour donner au Cameroun le moteur qui lui manque en ce moment pour s’attaquer de façon décisive au financement des programmes et projets inscrits dans le portefeuille des grandes réalisations », a-t-il déclaré.

L’atout évoqué par Pierre Titi est l’emprunt obligataire de 200 milliards de FCfa que le Cameroun a lancé en 2010 à la Douala Stock Exchange. Une opération réussie au niveau de place boursière, mais qui a laissé transparaître des incompréhensions et des paiements de commissions supplémentaires. En effet, le Cameroun a dépensé plus que ce qu’il était prévu en termes de rémunération de cet emprunt d’un taux d’intérêt de 5,6%.

Voir ici la vidéo de l’intervention du ministre Pierre Titi à Genève

D’après Pierre Titi, « ces opérations plutôt classiques effectuées dans le cadre régional sont importantes, mais présentent des limites, car elles deviennent plus onéreuses et les montants mobilisables sont limités. De plus, la multiplication de ces opérations renchérit leurs coûts et pourraient engendrer l’instabilité du secteur bancaire ». D’où l’étude d’autres options.

Galop d’essai

« Pour ce faire, explique le ministre, le Cameroun a entrepris des réformes qui lui permettront de solliciter les investissements internationaux. Le premier emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun d’un montant de 300 millions d’euros émis en 2010 pour une durée de cinq ans et d’un taux d’intérêt de 5,6% net d’impôts a connu un succès national et sous-régional. Ce succès est principalement dû à la bonne tenue de notre économie, mais surtout à la signature du Cameroun qui dispose d’un bon risque et de bons fondamentaux. Par ailleurs, il faut relever que l’Etat respecte ses délais de paiement. L’inflation est maitrisée autour de 3%. »

L’emprunt obligataire de 2010 a été selon Titi Pierre un galop d’essai dont le succès aura créé des conditions favorables à l’accès aux instruments internationaux de financement.

Récemment, l’agence Ecofin annonçait que le ministère camerounais des Finances avait créé au mois de septembre dernier un Comité de pilotage de l’emprunt obligataire de l’Etat pour l’exercice budgétaire 2013. Un Comité qui aurait pour mission de valider le projet de dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’un ou de plusieurs prestataires de services d’investissement (PSI) devant accompagner l’Etat dans cette opération ou encore de préparer et de mettre à la disposition de l’Etat les informations nécessaires à la confection de la note d’information exigée pour cet emprunt.

La loi des Finances de 2013 prévoit un emprunt obligataire de 150 milliards de FCfa. A ce jour,  25 milliards de FCfa ont été obtenus par émissions d’obligations sur le marché des titres publics de la Banque des Etats de l’Afrique centrale.

Beaugas-Orain Djoyum

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