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Yaoundé - 18 avril 2024 -

Les échanges commerciaux entre le Cameroun et la Côte d’Ivoire ont culminé à 33 milliards de francs Cfa en 2012, contre 10,7 milliards de francs Cfa en 2011. La révélation a été faite par le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, à l’ouverture de la Semaine ivoirienne au Cameroun, qui s’achève le 12 octobre 2013 à Douala, la capitale économique camerounaise.

Cependant, renseignent les même statistiques, le Cameroun affiche une balance commerciale déficitaire face à la Côte d’Ivoire. En effet, sur un total d’échanges de 10,7 milliards de francs Cfa en 2011, le Cameroun n’a exporté que pour un milliard, alors que la Côte d’Ivoire, elle, a exporté pour plus de 9 milliards de francs Cfa.

30 entreprises et organisations institutionnelles participent à cette exposition du savoir-faire ivoirien au Cameroun, la seconde édition du genre. La délégation ivoirienne à Douala, est conduite par le ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Jean-Louis Billon.

Published in Commerce

Legend Mining Ltd, listée sur ASX, a annoncé le 10 octobre 2013, avoir défini par des échantillons de sol, une formation aurifère de 150 m dans la concession Nkoutou de son projet Ngovayang (région du Sud), portant sur l’or au Cameroun.

« Pour la première fois dans ce projet, un programme détaillé de cartographie a mis en évidence un gisement d’or qui a été confirmé par l’échantillonnage de sols et de sédiments de ruisseau », a commenté Mark Wilson, directeur général de Legend.

Selon la compagnie minière australienne, il s’agit d’une formation aurifère distincte, à une teneur élevée, soit 3,08 et 2,62g/t d’or, contenant des veines de sulfure de quartz, qui a été identifiée dans la partie nord de la concession Nkoutou.

Legend Mining Ltd détient à 90% le projet d’or et de fer de Ngovayang. Le projet couvre 2970 km² et est constitué de trois permis d’exploration.

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La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank), dont le siège se trouve au Caire, la capitale égyptienne, organise du 19 au 21 novembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, un séminaire-atelier sur «le financement du commerce structuré avancé», à l’intention des banquiers et les professionnels de la finance africaine, indique un communiqué publié par la banque.

Ce séminaire-atelier, qui participe de la volonté d’Afreximbank de renforcer les capacités des responsables de la finance africaine, souligne la banque, va mettre «en vedette les meilleurs experts de certaines des institutions de financement du commerce de premier plan dans le monde».

Sont attendus à cette grand’ messe du financement du commerce structuré, des cadres supérieurs des banques et institutions financières africaines, les responsables des fonds spéculatifs et des fonds de pays africains, les capital risqueurs, les personnes morales engagées dans des projets d'infrastructures privatisés, les intermédiaires du financement des projets, les juristes africains du commerce…

Selon l’ivoirien Jean-Louis Ekra (Photo), Président d’Afreximbank, «l'objectif de la formation est de familiariser les participants avec les outils de financement du commerce structuré avancé, et les techniques pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les prêteurs en Afrique, en raison de l'environnement commercial en rapide évolution». Le séminaire de Douala est, apprend-on, le 13ème de l’année organisé par Afreximbank.

Créée en octobre 1993 par les gouvernements africains, les investisseurs privés et institutionnels africains et non africains, Afreximbank oeuvre pour le financement et la promotion du commerce intra et extra-africain. Depuis 1994, cette institution bancaire africaine a approuvé plus de 25 milliards de dollars (environ 11 375 milliards de francs Cfa) de facilités de crédit à l'appui du commerce africain, dont 3,71 milliards de dollars (environ 1366 milliards de francs Cfa) pour la seule année 2012.

BRM

 

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De sources sûres, l’agence Ecofin a appris que le ministre camerounais des Finances, Alamine Ousmane Mey (Photo), a signé le 16 septembre 2013, une décision portant création, organisation et fonctionnement d’un Comité de pilotage de l’emprunt obligataire de l’Etat, au titre de l’exercice budgétaire 2013.

Ce Comité, apprend-on, aura entre autres missions, la validation du projet de dossier d’appel d’offres pour le recrutement d’un ou plusieurs Prestataires de services d’investissement (PSI), devant accompagner l’Etat dans cette opération de lever de fonds. Autre mission : la préparation et la mise à disposition des informations nécessaires à la confection de la note d’information exigée pour cet appel public à l’épargne.

Ces deux détails incitent à croire que le prochain emprunt obligataire de l’Etat du Cameroun, après celui de 200 milliards de francs Cfa lancé et réussi en 2010, va se faire à la Douala Stock Exchange (DSX), la Bourse des valeurs mobilières du Cameroun. Et non sur le marché des titres publics de la BEAC.

D’abord, parce qu’on n’a pas besoin de PSI pour les opérations sur le marché de la BEAC, où opèrent plutôt les Spécialistes en valeurs du Trésor (SVT). Ensuite, parce que pour lever des fonds sur le marché des titres publics de la Banque centrale, l’on n’a pas besoin d’une Note d’information, au sens de la décision prise le 16 septembre 2013 par le ministre Alamine Ousmane Mey.

Enfin, parce que sur les deux premières émissions d’obligations du Trésor de l’année 2013, effectuées sur le marché de la BEAC, les 5 juin et 4 septembre derniers, l’Etat du Cameroun a eu du mal à faire le carton plein des 30 milliards de francs Cfa sollicités. Et n’a récolté que 25 milliards de francs Cfa, au total.

Sur le montant de cette opération, l’on peut envisager une opération portant sur 125 milliards de francs Cfa, même si certaines sources au ministère des Finances parlent de 70 milliards de francs Cfa seulement. En effet, la loi des Finances de 2013 prévoit des emprunts obligataires pour un montant total de 150 milliards de francs Cfa.

Or, rendu à trois mois de la fin de l’exercice budgétaire 2013, l’Etat du Cameroun n’a pu récolter que 25 milliards de francs Cfa, par émissions d’obligations sur le marché des titres publics de la BEAC. Mathématiquement, il reste donc 125 milliards de francs Cfa à lever pour combler le déficit budgétaire, selon les termes de la loi des Finances de 2013.

Comme en 2010, et au regard de certaines contingences (recrutement par appel d’offres d’un arrangeur et des PSI, attente du décret du chef de l’Etat habilitant le ministre des Finances à lancer cette opération, l’organisation de la campagne de communication autour de l’opération en direction du public des investisseurs…), il y a fort à parier que ce 2ème appel public à l’épargne lancé à la DSX par l’Etat du Cameroun, va se dérouler au mois de décembre 2013.

BRM

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L’association des bénévoles belges dénommée Ex-change Expertise vient d’organiser dans la ville de Douala, la capitale économique du Cameroun, une journée portes ouvertes, à l’intention des PME.

«Cette journée a permis d’échanger avec des entreprises camerounaises. J’espère que je vais ramener dans mes valises cinq ou dix projets que nous allons examiner en Belgique, afin de leur apporter notre aide», a confié au Quotidien de l’Economie, Norbert Regout, bénévole d’Ex-change Expertise, qui a animé la rencontre de Douala.

Représentés au Cameroun depuis 2009, où elle a déjà apporté son appui à 18 entreprises, apprend-on, les membres de cette association de bénévoles parcours des pays africains, chaque année, avec pour objectif d’accompagner des PME porteuses de projets viables. C’est le cas de l’Union des Gics des femmes agropastorales de Fondjomenkwet, dans la région de l’Ouest du Cameroun.

Selon la présidence de ce groupement d’initiatives communes, Yvette Pauline Tchakoua, l’apport de ces Belges dont les voyages sont payés par le gouvernement belge, a été déterminant dans l’extension de leurs activités.

«Les experts de cette association nous ont aidé à améliorer la culture du champignon, ce qui nous a permis de remporter le 1er prix au Comice agro-pastoral d’Ebolowa en 2011», informe-t-elle, avant de préciser que toujours grâce aux conseils d’Ex-change Expertise, la production de champignon de l’union des Gics est passée d’une à 5 tonnes par an. Ce qui leur permet d’envisager avec sérénité, révèle Mme Tchakoua, de lancer une chaîne production de tisane de champignon.

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Depuis l’obtention du statut de destination touristique en 2010, synonyme du franchissement du cap de 500 000 arrivées par an selon l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), l’attraction que le Cameroun exerce sur les touristes ne cesse de s’accroître.

En effet, selon les statistiques du ministère camerounais du Tourisme, le pays a enregistré 817 000 arrivées de touristes en 2012, contre 604 052 en 2011, soit un accroissement de plus de 200 000 touristes.

De plus, une lecture des chiffres du gouvernement permet de constater qu’entre 2008 et 2012, en attendant les statistiques de 2013, le Cameroun a presque doublé le nombre d’arrivées de touristes sur son territoire, passant de 487 000 à 817 000 touristes.

Cette performance est cependant en dessous du potentiel du Cameroun, qualifié d’ «Afrique en miniature», à cause de la diversité de ses richesses touristiques. En effet, pendant que la banque mondiale révèle que le tourisme a représenté 2,6% du PIB moyen des pays d’Afrique subsaharienne en 2012, au Cameroun, cette activité ne représente que 1% du PIB du pays, selon la même source.

Ce qui correspond, avait souligné le ministre du Tourisme, Maïgari Bello Bouba, en janvier 2013, à une enveloppe de 181 milliards de francs Cfa, en augmentation de 26,8% par rapport à l’année 2011.

Published in Tourisme

Selon une enquête que vient de publier le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, la première cuvée de 6000 jeunes sélectionnés en 2012 par le Service civique national de participation au développement (SCNPD) «s’occupe plutôt bien», depuis la fin de leur initiation au montage et à la gestion de micro-projets.

En effet, apprend-on, relayant des témoignages recueillis dans les dix régions du pays, le journal révèle que ces 6000 jeunes, qui ont été constitués en groupe de 10 personnes, après avoir reçu chacun la somme de 129 000 FCfa à la fin de leur formation, se sont lancés dans la pisciculture, l’élevage, l’agriculture…

Mais, révèle l’enquête du journal à capitaux publics, ces néo-agriculteurs, pisciculteurs et éleveurs, se plaignent de ce que les moyens mis à leur disposition sont insuffisants pour leur permettre d’optimiser, voire de pérenniser leurs activités génératrices de revenus.

Il en est ainsi du « Gic des courageux», constitué par 10 anciens pensionnaires du SCNPD, qui ne peuvent exploiter que deux étangs au quartier Damas, dans la banlieue de Yaoundé, alors que le groupe dispose d’assez d’espace pour construire six étangs.

Published in Gestion publique

Selon Guy Stabile, le directeur général de Tractafric Motors Cameroun, concessionnaire des véhicules de marque Renault, les parts de cette firme française sur le marché camerounais de l’automobile sont passées de 6,05% en 2010, à 17,95% en 2013, soit une hausse de près de 300%.

C’est certainement fort de cet engouement croissant des Camerounais pour les véhicules de marque Renault, que Tractafric Motors a organisé, le 26 septembre 2013 à Douala, la capitale économique du Cameroun, une cérémonie de présentation au public de trois nouveaux modèles.

Il s’agit de la nouvelle version de la Renault Logan, de la Sandero et de la Lodgy, des véhicules pour lesquels l’acquéreur doit débloquer entre 10 et 12 millions de francs Cfa.

Renault, produit de la firme française éponyme, détient 24% des parts du marché de l’automobile en France, pays qui est aussi le premier consommateur de ces produits, devant le Brésil et la Russie. Ces chiffres ont été révélés à Douala par Anne Lebrun, représentante de la marque Renault en Afrique.

BRM

Published in Industrie

La 3ème édition du congrès africain du riz va se dérouler du 21 au 25 octobre 2013 à Yaoundé, la capitale camerounaise, a appris l’agence Ecofin, de sources gouvernementales. Cette édition est placée sous le thème : «La science rizicole pour la sécurité alimentaire à travers le renforcement de l’agriculture familiale et l’agro-industrie en Afrique ».

Sont attendus à cette grand’messe autour du riz et la recherche scientifique sur cette céréale, apprend-on, les représentants des secteurs public et privé, des organisations de la société civile, des associations de paysans et des communautés de la recherche scientifique.

La rencontre de Yaoundé est organisée conjointement par le Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice) et l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), en collaboration avec le gouvernement du Cameroun.

Published in Agriculture

Selon le quotidien gouvernemental, Cameroon Tribune, le World Resources Intitute (WRI), une ONG internationale basée à Washington, aux Etats-Unis, vient de mettre à la disposition du ministère des Forêts et de la Faune, un logiciel permettant de contrôler et de surveiller l’exploitation forestière dans le pays.

Ce logiciel à utiliser dans les services centraux de ce département ministériel et les délégations régionales du Sud et de l’Est, les deux principaux massifs forestiers du pays, devrait permettre, apprend-on, de recenser toutes les grumes existantes dans les Unités forestières d’aménagement (UFA) concédées aux exploitants.

Ces données vont non seulement permettre de maîtriser le nombre de grumes officiellement exploitées, mais aussi offrir aux pouvoirs publics, la possibilité d’évaluer le niveau d’exploitation illégale des forêts, ainsi que les auteurs de ces exactions.

Selon le Centre pour l’environnement et le développement (CED), Une ONG camerounaise active dans la protection de l’environnement, le Cameroun perd chaque année un peu plus de 100 milliards de francs Cfa du fait de l’exploitation illégale et frauduleuse des forêts.

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