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Yaoundé - 24 avril 2024 -

La dernière réunion préparatoire de la participation camerounaise à la 9ème édition du Forum Ema Invest, qui va se dérouler du 3 au 4 octobre 2013 à Genève, en Suisse, a eu lieu le 27 septembre 2013 dans les locaux du ministère de l’Economie à Yaoundé.

Selon le quotidien gouvernemental, qui rapporte l’information, cette réunion visait à arrêter la liste définitive des opérateurs économiques devant prendre part à ce rendez-vous des affaires, pour lequel le Cameroun est hôte d’honneur.

«il n’y a pas de conditions à remplir. Il faut tout simplement disposer d’un projet mature et aller à la recherche des partenaires pour la réalisation de ce projet, ou aller discuter avec les investisseurs de la place», a rappelé le ministre de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi.

Selon les informations de l’agence Ecofin, une bonne partie de la délégation camerounaise a quitté le pays le 1er octobre 2013, tandis que le dernier contingent va fouler le sol genevois ce 2 octobre 2013, la veille de l’évènement.

Placé sous le thème : «Ce que la place de Genève peut apporter à l’Afrique et réciproquement», le Forum Ema Invest est organisé par la Fondation Ema. Cette année, il y est prévu un panel sur l’énergie, auquel devrait prendre part le ministre camerounais de l’Energie, Basile Atangana Kouna.

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Dans une interview accordée au Quotidien de l’Economie, Raul Mateus Paula, le chef de la Délégation de l’Union européenne au Cameroun, arrivé en fin de séjour, affirme que l’année 2035 est trop lointaine, pour l’émergence du Cameroun. «Au vu des énormes potentialités de ce pays (ressources humaines, matière premières, etc.), j’ai tendance à penser qu’on peut être plus ambitieux et atteindre l’émergence bien avant l’horizon 2035», affirme le diplomate européen.

Afin d’atteindre cet objectif de pays émergent, Raul Mateus Paula conseille au gouvernement camerounais de prendre des mesures urgentes pour doper la croissance économique du pays. «Il est très important que la croissance économique qui tourne autour de 5% ou un peu moins, puisse s’améliorer. Cela passe par une politique réaliste de création d’emplois pour les jeunes», affirme-t-il.

Ce dernier pense également que «le secteur informel domine largement l’économie du pays. Il faudrait, tout en respectant ses spécificités, l’intégrer progressivement dans le circuit formel, pour lui donner de bien meilleures perspectives. Et puis, au-delà des grands travaux en cours, que j’encourage, ça me paraît fondamental d’attirer de nouveaux investisseurs. Cela implique une amélioration constante du climat des affaires».

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Avant 2010, le gouvernement camerounais ne parvenait pas à décaisser plus de 9% des fonds mis à sa disposition par la Banque mondiale (BM), pour financer des projets choisis d’accord partie avec cette institution financière internationale. Mais de nos jours, ce taux des décaissements, principal indicateur de la BM pour évaluer l’efficacité dans la gestion des projets, est passé à 23%.

Ces statistiques sont de Gregor Blinkert, le directeur des opérations pour la BM dans les pays de la Cemac, qui les a livrées au sortir d’une audience avec le secrétaire général de la présidence de la République du Cameroun, Ferdinand Ngoh ngoh.

Selon ce responsable de la BM, l’exemple le plus frappant de l’efficacité croissante du Cameroun en matière de gestion des projets, est le projet de construction du barrage de Lom Pangar, dans la région de l’Est, dont les travaux avancent à un rythme soutenu.

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Selon le Quotidien de l’Economie, qui cite un haut responsable d’Aes Sonel, le gouvernement camerounais, le groupe américain Aes et le Fonds d’investissement privé britannique Actis, seraient «déjà tombés d’accord sur l’essentiel, en vue du rachat prochain des parts de Aes dans le capital d’Aes Sonel», la filiale camerounaise du groupe américain, concessionnaire du service public de l’électricité depuis 2001.

A en croire la même source, la Britannique Actis serait actuellement dans la phase de «due diligence», qu’un expert définit comme étant «l’ensemble des vérifications qu’un éventuel acquéreur ou investisseur va effectuer avant une transaction, afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise».

Dans cette phase de «due diligence» justement, le journal fait savoir qu’en interne, la crainte de voir le repreneur procéder à une réduction des effectifs de l’entreprise est grande. Dans la mesure où, apprend-on d’une source citée par la même publication, «actuellement, Aes Sonel paie plus de 600 personnes qui ne font rien ou presque».

C’est sur ce dernier volet que porteraient actuellement des pourparlers entre l’Etat du Cameroun, Actis et Aes, afin que, apprend-on, cette éventuelle restructuration ne soit pas accompagnée de remous sociaux. Le groupe américain Aes détient 56% des actions de la camerounaise Aes-Sonel.

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Selon le Quotidien de l’Economie, qui s’appuie sur les recommandations d’une récente réunion des points focaux du Conseil national de la route (Conaroute), le prix moyen du kilomètre de route bitumée au Cameroun est estimé à environ 205 millions de francs Cfa. Pourtant, ce même prix culmine à 100 millions de francs Cfa, si on fait la moyenne en Afrique, soit la moitié du prix pratiqué au Cameroun.

Afin d’infléchir cette courbe, apprend-on, le gouvernement camerounais compte actionner la manette des centrales de concassage, à l’effet d’obtenir des granulats à moindre coût. En effet, apprend-on, au Cameroun les granulats représentent 25% du coût de construction d’une route.

A travers la construction de quatre centrales de concassage pour un montant global de 10 milliards de francs Cfa, et dont les appels d’offres internationaux ont été récemment lancés, le gouvernement camerounais souhaite réduire, au moins de moitié, souligne notre source, le prix de la tonne de granulats. Et partant, celui de la construction des routes au Cameroun.

Pour mémoire, il ya quelques années, un opérateur économique camerounais avait présenté aux acteurs du Btp, un produit qui permettait déjà de réduire considérablement les délais de construction des routes, et par conséquent les coûts globaux.

Ce produit dénommé Carboncor, dont la fiabilité a été confirmée par le Laboratoire national de Génie civil (Labogénie), a même été expérimenté, avec succès, sur un tronçon de la route Yaoundé-Afanoyo, mais ne semble pas encore avoir été adopté par les opérateurs camerounais du secteur du Btp.

BRM

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Dans une interview accordée au quotidien privé camerounais Mutations, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, révèle qu’au cours des quatre dernières années, l’African Growth and Opportunity Act (Agoa) a permis au Cameroun d’engranger 284,7 milliards de francs Cfa. Cette somme représente le coût des exportations effectuées par les opérateurs économiques camerounais, en direction des Etats-Unis d’Amérique.

Afin d’accroître ces revenus et de profiter davantage des facilités offertes par l’Agoa aux pays africains qui exportent vers le pays de l’Oncle Sam, Luc Magloire Mbarga Atangana confie que le Cameroun «a entrepris des démarches pressantes auprès de l’administration américaine, pour l’installation à Douala, pour le compte de l’Afrique centrale, d’un Trade Hub, qui peut être considéré comme un centre d’assistance commerciale. Cette démarche est en phase d’aboutissement».

Cet instrument sera d’autant plus déterminant dans les performances camerounaises en rapport avec l’Agoa que, la principale difficulté de l’Agoa est, confesse le ministre du Commerce, «l’extrême complexité du marché américain et ses normes».

Par ailleurs, Luc Magloire Mbarga Atangana révèle que le Cameroun va accueillir en 2015, le Forum Agoa. «Depuis 2011, le Cameroun a reçu le soutien de l’ensemble des pays africains à cet effet», souligne ce membre du gouvernement.

 

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Selon le dernier rapport rendu public par le Fonds monétaire international (FMI) sur l’économie camerounaise, à l’issue de sa dernière consultation dans le pays au titre de l’article IV, le «secteur des entreprises publiques a obtenu de piètres résultats». A en croire cette institution financière internationale, «les autorités réforment les entreprises publiques afin d'en réduire la charge budgétaire et d'en améliorer les résultats, mais les progrès sont lents».

Il en est ainsi, par exemple, de Camair-co. La compagnie aérienne à capitaux publics vient d’avoir son 3ème Dg, après seulement 2 années d’activités clôturées avec un endettement de plus de 10 milliards de francs Cfa, malgré des subventions gouvernementales officiellement estimées à environ 30 milliards de francs Cfa.

La Société nationale de raffinage (SONARA) n’est pas mieux lotie. En effet, cette entreprise publique accumule depuis 2008 d’importants manque-à-gagner, du fait de la politique de subvention des prix des produits pétroliers à la pompe pratiquée par le gouvernement, mais qui n’est pas accompagnée du versement par le Trésor public, de la dette due par l’Etat à la SONARA. Cette dette représente le gap entre les prix réels des produits pétroliers si on les arrime à l’évolution des cours du brut à l’international, et les prix pratiqués à la pompe, qui ne tiennent pas compte des cours sur le marché mondial.

Dans cette liste des sociétés d’Etat aux «piètres résultats», l’on peut également citer CAMTEL, l’opérateur public de la téléphonie, qui, du fait de tensions de trésorerie récurrentes, peine même à reverser à la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS), les frais pourtant prélevés mensuellement aux employés au titre de prestations sociales. Selon des sources fiables au sein de CAMTEL, cette dette sociale s’élève de nos jours à environ 6 milliards de francs Cfa.

Face à ces performances moribondes des sociétés d’Etat du Cameroun, le FMI prescrit la réduction des transferts à ces entreprises publiques tout en améliorant leur contrôle et en encourageant une plus grande efficience ; l’achèvement des réformes en cours, en particulier dans les secteurs des télécommunications, des services postaux et du transport aérien, afin de réduire les subventions et d'améliorer la qualité du service.

Les services du FMI, qui précisent que l’Etat du Cameroun compte 125 entreprises (21 sous le contrôle total de l'État, 46 sous le contrôle partiel de l'État et 58 organismes administratifs dans l'éducation, la santé, etc.) dans son portefeuille, recommandent, par ailleurs, «de renforcer la surveillance des engagements conditionnels des entreprises publiques, en établissant une base de données exhaustive sur la dette» de ces dernières.

BRM

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Dans une enquête que vient de publier le quotidien Mutations, et intitulée «Alerte aux OGM», le Dr Wilfried Mbatcham, chercheur en biotechnologie révèle que «25% des produits qui existent au Cameroun sont génétiquement modifiés. C’est ce que révèle une étude réalisée par des experts et qui sera connue dans les jours à venir».

Ces produits, apprend-on, se recrutent parmi les céréales telles que le riz, les farines pour enfants, et des huiles faites à base de soja, autant de produits généralement importés pour la plupart.

Au Cameroun, la biotechnologie n’est pas encore pratiquée, même s’il existe une loi qui autorise cette pratique, loi dont le décret d’application devant préciser toutes les modalités de l’implémentation de cette pratique, reste attendue. Au demeurant, des entreprises telles que la Société de développement de coton (Sodecoton) misent déjà sur l’emploie des OGM dans leurs activités, pour booster leur production.

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Sur l’enveloppe de 3236 milliards de francs Cfa représentant le budget de l’Etat du Cameroun pour le compte de l’année 2013, seulement 95,52 milliards de francs Cfa sont alloués au ministère de l’Agriculture et du développement rural, soit 3% de l’enveloppe budgétaire globale.

Pourtant, fait remarquer Le Quotidien de l’Economie, le Cameroun est signataire de la Déclaration de Maputo (capitale mozambicaine) de 2003, qui engage les Etats signataires à consacrer 10% de leur budget annuel au secteur de l’agriculture.

Au Cameroun, selon les statistiques officielles, l’agriculture représente en moyenne 20% du Produit intérieur brut (PIB) et emploie 70% de la population active, dans un pays où le chômage sévi à l’état endémique.

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«Le Cameroun a préservé la stabilité macroéconomique, mais la croissance vigoureuse n'est pas suffisante pour que les autorités réalisent leur ambition de faire du Cameroun un pays émergent d'ici 2035», peut-on lire dans le rapport de la dernière consultation du Fonds monétaire international (FMI) au Cameroun, au titre de l’article IV, dont l’agence Ecofin a eu copie.

A l’origine de ces doutes du FMI, apprend-on, «le PIB réel par habitant et la plupart des indicateurs sociaux ont stagné, en dépit de ressources naturelles abondantes et diversifiées. Le développement du secteur privé est freiné par un approvisionnement insuffisant en électricité, des infrastructures publiques inadéquates, un climat des affaires peu propice, une mauvaise gestion des finances publiques, un secteur financier peu actif et une intégration économique régionale insuffisante, même au sein de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC)».

En plus de tout ce qui précède, l’institution de Bretton Woods dénonce à nouveau «les subventions élevées (aux produits pétroliers), l'accumulation d'arriérés (dette intérieure) et le financement de plus en plus non concessionnel accentuent la vulnérabilité macroéconomique».

Comme remède pouvant permettre au Cameroun d’inverser la tendance et espérer pouvoir ainsi atteindre son objectif d’émergence en 2035, le FMI recommande : «pour devenir un pays émergent d'ici 2035, le Cameroun devra rehausser considérablement sa croissance tendancielle. La stratégie de croissance des autorités privilégie à juste titre de s'attaquer au déficit d'infrastructure considérable, mais son succès dépendra de l'efficience de l'investissement public et de la vigueur de la réaction du secteur privé».

Par ailleurs, «les services du FMI engagent donc les autorités à redoubler d'efforts pour s'attaquer aux faiblesses dans la sélection et l'exécution des projets, et à affecter des ressources appropriées à l'entretien des infrastructures. Il conviendra de réduire les passations de marchés par entente directe pour les grands projets, ou d'y accorder une attention particulière».

BRM

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