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Yaoundé - 24 avril 2024 -

«Ce que la place de Genève peut apporter à l’Afrique et réciproquement» ? C’est le thème central autour duquel va s’organiser, du 3 au 4 octobre 2013 à Genève en Suisse, la 9ème édition du Forum Ema Invest, la grand’messe qui va mettre en relation les acteurs économiques africains avec les traders et les investisseurs suisses.

Cette année, apprend-on sur le site internet de l’évènement, le Cameroun sera sous le feu des projecteurs à l’hôtel Four Seasons (Les Bergues), lieu de l’évènement, avec le statut d’hôte d’honneur de cette 9ème édition. Selon nos sources, en plus des opérateurs économiques membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), qui est partenaire de l’organisation de ce forum, le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, devrait participer aux discussions autour du développement du secteur énergétique en Afrique.

Une occasion idoine pour le Cameroun, qui est engagé dans un vaste programme de développement de son potentiel énergétique, de rencontrer des opérateurs économiques suisses parmi les plus capés de ce secteur d’activités, à l’instar de Jean-Claude Gandur, fondateur du groupe AOG (Addax et Oryx Group), et de Rolf Kehlhofer, fondateur et CEO de The Energy Consulting Group ; tous annoncés comme intervenants au 9ème Ema Invest.

Cette rencontre dont la dernière journée sera essentiellement consacrée à des rencontres d’affaires, prévoit à l’ouverture le 3 octobre prochain, des conférences sur des thèmes variés, mais dignes d’intérêt pour des opérateurs économiques et le gouvernement camerounais. Il en est ainsi de la conférence sur « l’investissement responsable» qui va explorer les voies et moyens pour financer le secteur de la microfinance, qui contribue à 10% au financement de l’économie camerounaise, selon le ministère des Finances ; des conférences sur le développement du secteur minier ou de l’agro-industrie, des secteurs d’activités qui recèlent encore d’importantes opportunités d’investissements au Cameroun.


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Published in Finance

Le groupement de Bureau d’études techniques (BET) Scet Tunisie-Louis Berger, vient de s’adjuger le marché de la «maîtrise d’œuvre des travaux» de construction de l’autoroute Douala-Yaoundé, pour un montant de 4,1 milliards de francs Cfa, révèle un communiqué du gouvernement camerounais dont l’agence Ecofin a eu copie.

Précision est également faite dans ce communiqué, de ce que le marché dont il est question ne se rapporte qu’au premier tronçon de la première phase du projet, c'est-à-dire, apprend-on, les 80 premiers kilomètres (Yaoundé-Bot Makak, toujours dans la région du Centre) du tracé de ce projet autoroutier. Les travaux vont durer 36 mois, selon le communiqué signé par Abba Sadou, le ministre des Marchés publics.

Le projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Douala vise à construire un réseau routier moderne d’environ 215 Km reliant les deux principales villes du Cameroun, à l’effet de faciliter le transport des biens et des personnes.

Le coût global du projet est estimé à 284 milliards francs Cfa, dont 241 milliards accordés par Eximbank of China. Les travaux de construction seront réalisés par la China First Highway Engineering.

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Published in BTP

Le gouverneur de la région de l’Est du Cameroun, Samuel Ivaha Diboua, annonce ce 22 août 2013 dans une interview publiée par le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune, que la frontière Cameroun-Rca est fermée «jusqu’à nouvel avis». Cette décision a été prise à la suite de l’assassinat le 21 août dernier de l’officier de police camerounais Dallé Ngando, chef du poste frontière de Toktoyo, assassinat perpétré par des rebelles centrafricains de la Séléka, au terme d’une altercation survenue quelques temps auparavant dans un débit de boisson avec un gendarme camerounais.

La fermeture de la frontière Cameroun-Rca dans la localité camerounaise de Toktoyo survient ainsi après celle de Gari-Gombo, fermée depuis 2008 par décision du préfet du département camerounais de la Boumba et Ngoko de l’époque. Ces deux frontières fermées, ce sont, selon les statistiques de la douane camerounaise, les 55 milliards de francs Cfa de marchandises centrafricaines transitant par le Cameroun qui sont ainsi mises en péril.

A cela, il faut ajouter les retombées du commerce transfrontalier entre opérateurs économiques des deux pays, lesquels échanges commerciaux constituent le poumon de l’économie des villes situées de part et d’autre de la frontière. Ce Commerce est d’autant plus hypothéqué que pratiquement au même moment que le gouverneur Ivaha Diboua prenait la décision de fermer la frontière, le Syndicat des transporteurs professionnels du Cameroun, soutenu par l’Union syndicale des transporteurs centrafricains, adressait aux autorités centrafricaines un préavis de grève au cas où l’insécurité continuerait de régner sur le trajet Garoua-Boulaï- Bangui.

En effet, selon les transporteurs camerounais, à l’arrivée au pouvoir à Bangui de Michel Djotodia il y a cinq mois, et par crainte de subir les exactions des rebelles de la Séléka, les conducteurs camerounais avaient décidé de suspendre le transport des marchandises vers l capitale centrafricaine. Menacé d’asphyxie économique par cette décision, le régime de Michel Djotodia avait envoyé un émissaire à Garoua Boulaï pour convaincre les transporteurs camerounais de reprendre le travail.

Décision avait alors été prise, de concert avec les autorités camerounaises, indique le journal Mutations dans son édition du 22 août 2013, de faire escorter les camions camerounais bondés de marchandises sur l’axe Garoua-Boulaï-Bangui, afin d’éviter toute exaction des rebelles. Mais, apprend-on, cette résolution n’a jamais été appliquée, et les transporteurs ont continué de subir le racket des membres de la rébellion Séléka. Il ya un mois, un transporteur camerounais est d’ailleurs tombé sous les balles de ces mêmes rebelles, qui viennent d’ôter la vie à un officier de police camerounais, en le criblant de balles à son poste de commandement.

BRM

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Published in Gestion publique

Le ministre camerounais de l’Economie, Emmanuel Nganou Djoumessi, vient d’approuver pour le compte du gouvernement, la nouvelle stratégie de l’éducation et de la formation, dont la conception a été prescrite par le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE), principal cadre de référence pour le développement du Cameroun à l’horizon 2035.

Selon des sources autorisées contactées par l’agence Ecofin au ministère de l’Economie, cette stratégie qui est le tableau de bord du gouvernement camerounais pour le développement de la formation et de l’éducation à l’horizon 2020, prévoit des investissements d’un montant global de 1856 milliards de francs Cfa entre 2014 et 2016, période triennale d’implémentation de la première phase.

A en croire Ambroise Otsogo Onguéné, le secrétaire technique de l’équipe d’experts qui a conçu cette stratégie, celle-ci préconise par exemple le développement de l’éducation préscolaire communautaire dans les zones rurales, mais surtout la suppression de la politique de construction des salles de classes et son remplacement par une politique de construction d’établissements scolaires complets dotés de toutes les commodités, dont des logements d’astreinte pour enseignants affectés dans les zones frontalières ou à accès difficiles.

Pour mémoire, depuis des années au Cameroun, l’Etat se contente de créer des lycées et collèges publics dont la construction est généralement abandonnée aux Associations de parents d’élèves (APE) et aux élites locales. Conséquence : plusieurs établissements scolaires créés au Cameroun depuis des lustres ne sont pas physiquement repérables sur le terrain pendant des années.

Toute chose qui a contribué à plomber le système éducatif camerounais dans lequel on observe un déficit de 30 000 enseignants dans le primaire selon les syndicalistes, et qui, selon une analyse récemment publiée par la représentation de la Banque mondiale pour les pays de la Cemac, est un moulin à fabriquer des chômeurs, l’inadéquation entre les formations dispensées, les programmes scolaires et les besoins du monde de l’emploi étant criarde.

Published in Gestion publique

La junior minière australienne Sundance Resources qui pilote le développement du projet minier de fer de Mbalam-Nabeba, à cheval entre le Cameroun et le Congo Brazzaville, a annoncé, le 7 août, que six groupes chinois figurent parmi les entreprises de BTP qui ont retiré le cahier des charges de l’appel d’offres pour la construction de ses infrastructures ferroviaires et portuaires. « Plusieurs entreprises internationales de construction se sont positionnées pour répondre à l’appel d'offres pour la réalisation des infrastructures ferroviaires et portuaires autour du projet de Mbalam-Nabeba. Six groupes chinois de BTP figurent parmi ces entreprises », a précisé la société dans un communiqué, sans autre précision.

Sundance Resources a expliqué que ce grand intérêt pour les infrastructures qui serviront à acheminer le minerai de fer s’explique par la qualité des ressources présentes dans le gisement. « L'intérêt accordé à notre projet par un large éventail d'investisseurs a été exceptionnel. Cela reflète à la fois la qualité de la ressources du gisement et le stade avancé atteint par le projet, qui est maintenant bel et bien prêt pour le développement », a déclaré Giulio Casello (photo), directeur général de l’entreprise.

Le groupe australien a signé des conventions minières avec le Cameroun et le Congo Brazzaville fin 2012 et escompte entrer dans la phase d'exploitation avant 2017. Sundance devrait aussi lancer bientôt un appel d’offres pour sélectionner des candidats intéressés par le développement du gisement.

L’entreprise, qui avait résilié début avril dernier son accord avec le groupe chinois défaillant Hanlong Mining pour la reprise du projet de Mbalam, poursuit désormais une nouvelle stratégie basée sur la séparation entre le développement de la mine et la construction d’infrastructures ferroviaires et portuaires.

Selon les dernières estimations fournies par Sundance, le projet de Mbalam-Nabeba doit produire annuellement 35 millions de tonnes de fer pendant 20 ans.

Published in Mines

Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune (Minfof), Philip Ngole Ngwese, a annoncé au cours d’un conseil cabinet tenu mercredi 31 juillet 2013, à Yaoundé, que l’objectif du Marché intérieur du bois (MIB) était de porter le volume de bois légal à 700 000 mètres cubes par an, à l’horizon 2015, en vue de couvrir la demande nationale et sous-régionale, a appris l’agence Ecofin.

Selon le communiqué final signé par le secrétaire général des services du Premier ministre, Louis Paul Motaze (photo), il est envisagé l’extension du MIB à toutes les régions du Cameroun, le déploiement de la plateforme logicielle et la formation des utilisateurs et l’implication accrue du secteur privé dans l’opérationnalisation du MIB.

Le MIB est une plateforme virtuelle et/ou physique de toutes les transactions commerciales du bois entre les producteurs, les consommateurs et les autres intervenants sur l’ensemble du territoire national.

Institué en 2010, ce dispositif a permis, entre autres, d’accroitre le niveau d’approvisionnement du marché en bois issu du circuit légal, qui est passé de 98 000 mètres cubes en 2012 à 300 000 mètres cubes en 2013.

Published in Gestion publique

Selon le baromètre mondial 2013 de la corruption publié mardi, 9 juillet 2013, par l’ONG Transparency International, la police camerounaise est perçue comme étant « l’institution la plus corrompue ».

Le rapport indique que 69% des 1000 personnes interrogées au Cameroun par le cabinet Gallup, pour le compte de Transparency International, déclarent avoir dû payer des pots de vins dans les 12 derniers mois, ayant précédé l’enquête, « pour obtenir un service de cette institution qui figure régulièrement parmi les plus touchées par le fléau ».

On retient aussi de ce baromètre que le système judiciaire vient juste derrière la police, épinglé par 55% des personnes interrogées, suivi des services des impôts et taxes (46%).

Globalement, apprend-on, 46% des personnes interrogées au Cameroun pensent que le « niveau de corruption a augmenté au cours des deux dernières années ».

Pour ce 8ème baromètre, de Transparency International, ce sont 114 200 personnes (de 18 à 60 ans) qui ont été interrogées dans 107 pays du monde.

Published in Sécurité

Une mission du fonds d’investissement Actis vient de séjourner au Cameroun, dans le cadre du projet de vente par l’Américain AES de ses parts (56%) dans AES-Sonel, le concessionnaire du secteur de l’électricité au Cameroun depuis la privatisation de la Sonel en juillet 2011.

Le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune apprend que les plénipotentiaires d’Actis ont eu à cette occasion des échanges avec les principaux cadres opérationnels dans divers compartiments d’AES-Sonel à Douala, avant une descente sur le terrain.

Cette procédure effectuée par cette mission, souligne le journal, appelée par les Anglo-saxons Due diligence consiste à mener « l’ensemble des vérifications qu’un éventuel acquéreur ou investisseur va réaliser avant une transaction, afin de se faire une idée précise de la situation d’une entreprise », retient-on.

Published in Energie

Selon le président du conseil d’administration de la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (Csph), Luc Magloire Mbarga Atangana, la consommation du gaz domestique s’est accrue de 7% au Cameroun en 2012, avec un impact de 33,156 milliards de F.CFA sur la trésorerie de la Csph, soit 66% des charges totales d’exploitation.

Pour Luc Magloire Mbarga Atangana, qui a divulgué ce communiqué à l’issue des travaux de la 31e session ordinaire du conseil d’administration de cette entreprise étatique, sur chaque bouteille de gaz de 12,5 kilogrammes vendue au consommateur au prix de 6000 FCFA, la Csph supporte une contrepartie de 5674 FCFA.

Créée le 10 mai 1974 par un décret présidentiel, la CSPH a pour principale mission de réguler les prix des hydrocarbures sur l’ensemble du territoire national au travers de la prise en charge partielle ou totale des augmentations des prix desdits.

Published in Investir Au Cameroun

Le directeur général de l’Office national du cacao et du café (Oncc), Michael Ndoping, a déclaré lundi 24 juin 2013, à l’ouverture d’un atelier international sur la certification du cacao, à Douala, que le Cameroun a déjà exporté 2000 tonnes de cacao certifié sur une production annuelle qui, cette année devrait atteindre 230 000 tonnes.

« La certification représente un enjeu indéniable dans toute la filière cacaoyère, de la production à la transformation, en passant par la commercialisation », a déclaré Michael Ndoping, cité par Le Quotidien de l’économie de mardi 25 juin dernier.

L’Oncc, apprend-on, a évoqué aussi des incitations fiscales que l’Etat a prévu pour ceux des industriels qui s’engagent à produire des engrais pour le secteur agricole, la finalité étant la production d’un cacao de qualité.

Published in Agriculture
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