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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Centre d’arbitrage, de médiation et de conciliation (Camc). C’est ainsi que va s’appeler la structure spécialisée dans le règlement des litiges commerciaux entre opérateurs économiques, que la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat du Cameroun (Ccima) s’apprête en mettre en place. C’est, souligne un communiqué officiel de cette chambre consulaire, la principale résolution prise au cours de la 11ème réunion de son bureau exécutif.

Le Camc retrouvera sur le terrain de l’arbitrage local, le Centre d’arbitrage du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam), fonctionnel depuis plusieurs années, et qui fut dirigé à ses premières heures par Ousmanou Sadjo, un universitaire spécialisé dans le Droit des affaires. Président-fondateur du cabinet dénommé Centre africain pour le Droit & le Développement (Cadev), Ousmanou Sadjo a ensuite lancé le Centre permanent d'arbitrage et de médiation (CPAM), une structure interne du Cadev.

Selon les experts, l’arbitrage est moins onéreux, plus discret et plus efficace dans le règlement des litiges commerciaux opposant les opérateurs économiques. De ce point de vue, il apparaît comme une solution idoine en l’absence de tribunaux de commerce dans le pays, et face aux procédures judiciaires souvent jugées très lentes et coûteuses.

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Une délégation de membres de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Johannesbourg, en Afrique du Sud, vient de séjourner au Cameroun, où elle a notamment eu des séances de travail avec les responsables de la Chambre de Commerce du Cameroun (CCIMA). La délégation sud-africaine a clairement indiqué qu’elle venait au Cameroun pour explorer des opportunités d’affaires dans les domaines des infrastructures, du tourisme, de l’industrie pharmaceutique, de l’exploitation minière…

Selon Lebogang Makoloi, le chef du département Afrique centrale et de l’Est au sein de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Johannesbourg, le Cameroun est un pays «stratégique pour les investisseurs sud-africains, à cause du rôle que joue le port de Douala dans la zone CEMAC», regroupement communautaire qui compte six pays : le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Tchad. En effet, à en croire ce dernier, des pays tels que le Tchad et la République centrafricaine étant dépendant du port de Douala, «faire des affaires avec le Cameroun ouvre également la porte à la conquête des marchés de la CEMAC».

Face à ces ambitions sud-africaines, le Vice-président de la Chambre de Commerce du Cameroun, Ekoko Mukété, a simplement souhaité que des partenariats soient rapidement noués entre opérateurs économiques des deux pays, tout en rappelant que plusieurs contacts ont eu lieu par le passé entre investisseurs camerounais et sud-africains, sans que rien de concret n’ait été tiré au final.

Pour rappel, les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Afrique du Sud sont officiellement estimés, selon les chiffres de la CCIMA, à environ 59 milliards de francs Cfa, dont 58 milliards de francs Cfa en faveur de l’Afrique du Sud, contre un milliard de francs Cfa seulement pour le Cameroun.

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Dans un rapport présenté au cours de son assemblée générale tenue à Douala le 29 août 2014, la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima), a réitéré que les activités de contrebande, de contrefaçon et de commerce illicite au Cameroun, occasionnent des pertes estimées à 255 milliards de francs Cfa chaque année.

Selon cette chambre consulaire, ces pertes sont divisées ainsi qu’il suit : 70 milliards de francs Cfa de recettes fiscales compromises en moyenne chaque année, et 185 milliards de francs Cfa de manque-à-gagner causés aux entreprises dont les produits sont l’objet de contrebande, de contrefaçon ou du commerce illicite.

Du fait des difficultés financières auxquelles sont généralement confrontées les entreprises camerounaises victimes de ces fléaux économiques, souligne le rapport de la Ccima, 200 emplois sont perdus chaque année, contribuant à accentuer le chômage et le sous-emploi, qui sévissent déjà à l’état endémique au sein de la population camerounaise.

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«Rostos Dos Camaroes no Brasil (Roca Brasil)», entendu comme «les visages du Cameroun au Brésil». C’est ainsi que le cabinet Jama conseil a baptisé l’opération promotionnelle sur les richesses du Cameroun, qu’il ambitionne d’organiser en marge de la coupe du monde de football brésilienne en juin prochain, en partenariat avec la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (Ccima) du Cameroun.

Selon ses promoteurs, Roca Brasil apparaît comme «une plate-forme commerciale internationale d’échanges et de transfert de compétences, dédiée aux opérateurs économiques des deux pays, pour promouvoir les partenariats d’affaires dans divers secteurs d’activités».

La manifestation prévue pour se dérouler à partir du mois de mai prochain dans les villes de Sao Paulo, Brasilia et Rio de Janeiro, s’articulera, apprend-on, autour de conférences, audiences et rencontres d’affaires, foires-expositions, gala de football avec des stars camerounaise et brésilienne, concerts de musique, etc.

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Le 26 mars 2014 à Casablanca, la capitale économique du Maroc, la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (Ccima), représentée par son président, Christophe Eken, et l’Association marocaine des exportateurs (Asmex), ont signé un accord-cadre visant la création de deux Centres d’affaires maroco-camerounais (Camc) à Douala et à Casablanca.

Ces deux structures, apprend-on, ambitionnent de booster la coopération économique entre les deux pays. Concrètement, les Camc qui seront créés à Casablanca et à Douala auront pour missions, «de soutenir et collaborer à toute initiative publique ou privée visant la promotion des échanges commerciaux et économiques entre le Maroc et le Cameroun, initier des partenariats entre les entreprises des deux pays, recueillir, réaliser et gérer les mises en relations d'affaires et de partenariat au profit des opérateurs économiques intéressés».

Selon Mohamed Abbou, le ministre délégué marocain en charge du Commerce extérieur, les échanges entre le Maroc et le Cameroun ont atteint 25,5 milliards de francs Cfa en 2013, mais demeurent largement en dessous du potentiel des deux pays. A en croire ce membre du gouvernement marocain, «parmi les secteurs où les échanges commerciaux peuvent être consolidés, il y a le secteur du BTP et l’agroalimentaire», où les échanges entre le Cameroun et le Maroc «peuvent atteindre, à terme, 80 millions de dollars (environ 40 milliards de francs Cfa)».

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L’Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat (Utica) et le Centre des exportations (Tunisia Export) organisent du 25 au 28 février 2014 à Yaoundé et Douala, au Cameroun, une mission économique de prospection des opportunités d’affaires.

Cette mission organisée avec le concours du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) et la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanant du Cameroun (Ccima), apprend-on, sera l’occasion pour la trentaine d’entreprises tunisiennes annoncée au Cameroun de nouer des contacts d’affaires avec leurs consœurs camerounaises.

Selon l’ambassade de Tunisie à Yaoundé, les entreprises tunisiennes qui participeront à cette mission de prospection sont opérationnelles dans l’agroalimentaire, le secteur des produits chimiques, l’industrie, le commerce international et les services.

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Le projet Agropoles, programme piloté par le ministère camerounais de l’Economie, qui vise à réduire les importations de denrées alimentaires au Cameroun par le biais de la création d’unités de production dans les zones rurales, envisage de créer un «agropole manioc» dans la ville et les environs de Sangmélima, afin d’approvisionner la Société de transformation de manioc de cette ville (Sotramas), qui entrera en activité au premier trimestre 2014.

Selon les sources de l’agence Ecofin, cet «agropole manioc», dont les membres bénéficieront de semences améliorées mises à disposition par l’Institut de recherche agronomique pour le développement (Irad), va permettre la mise en place de plantations de manioc sur une superficie de près de 310 hectares dès le mois de mars 2014, afin de garantir à la Sotramas ses 120 tonnes de matières premières chaque jour.

Mais, apprend-on, au cours des 5 prochaines années, ce sont plus de 4000 hectares de manioc qu’il faudra cultiver dans les environs de la ville de Sangmélima, pour que la Sotramas puisse tourner à plein régime, et ne subisse pas les affres du déficit de production du manioc observé au Cameroun.

Investissement de 1,2 milliard de francs Cfa, la Sotramas est le fruit d’un joint-venture entre la commune de Sangmélima, dans la région du Sud du Cameroun, et la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat (Ccima) du Cameroun.

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La Société de transformation industrielle de manioc de Sangmélima (Sotramas) entrera en activité au premier trimestre 2014, a appris l’agence Ecofin de sources internes à la Chambre de Commerce, de l’Industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA), chambre consulaire qui a mis en place cette entreprise agro-industrielle en joint-venture avec la commune de Sangmélima, dans la région du Sud.

Cette annonce, apprend-on, fait suite au succès des tests récemment réalisés sur les équipements de production de cette société qui ambitionne de transformer 120 tonnes de manioc par jour, soit environ 48 000 tonnes de cette tubercule chaque année.

Investissement de 1,2 milliard de francs Cfa, la Sotramas, a-t-on appris, créera environ 108 emplois au départ, et ne produira que de l’amidon pour l’approvisionnement du marché local, sous-régional, voire international.

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mardi, 17 janvier 2012 10:42

Elections à la chambre de commerce

Près de 96 000 votants étaient attendus ce 17 janvier dans l’optique d’élire pour les quatre prochaines années 160 membres de la Chambre de commerce, de l’industrie, des mines et de l’artisanat (CCIMA) répartis en sections et sous-sections.

Seules les personnes jouissant des droits civiques âgées de 21 ans, exerçant une activité commerciale, industrielle, minière, artisanale ou de prestation de service et assujetties aux contributions de patente, de licence ou de l’impôt libératoire ont pris part à un scrutin de liste par sous sections au terme duquel sont désignés quelques 160 membres repartis en sections et sous-sections. Les bureaux de vote étaient ouverts entre 08 et 18h. A noter que le gros de l’électorat à la CCIMA se recrute parmi les PME, soit 94%. Les grandes entreprises ne représentent que 6% de l’électorat.

Les opérations électorales, présidées par les magistrats de siège, sont localisées dans les sous-préfectures, les marchés et les mairies. Il y a eu 121 bureaux de vote retenus par la Commission électorale, instance qui organise les élections au sein de la CCIMA, présenté comme une sorte de « Parlement des entreprises ». Le scrutin de liste à un tour à la majorité relative des suffrages valablement exprimés est en vigueur. Mais en cas d’égalité, une prime est accordée à la liste ayant la moyenne d’âge la plus élevée.

Les résultats définitifs, constatés par décision du président de la Commission électorale, seront attendus à partir du 1er février 2012, soir 15 jours après la tenue du scrutin.

Selon les échos parvenant des différentes sous-sections, les élections ont été émaillées d’irrégularités. Entre autre, des votes doubles et des omissions sur les listes électorales. Ce qui aurait favorisé le vote des personnes non qualifiées. Si ces irrégularités évoquées s’avèrent fondées, la Commission électorale peut décider de l’annulation pure et simple des votes et organiser des élections partielles dans un délai de deux mois.

De sources généralement bien introduites, au moins trois prétendants ont le vent en poupe pour présider aux destinées de la CCIMA. A commencer par le président sortant, Christophe Eken. Les noms de Protais Ayagma et de Chantal Lewat sont également avancés.

La désignation du président de la Chambre relève toutefois du pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat. La chambre élue est installée par le ministre de tutelle après désignation de son président qui intervient dans un délai de 30 jours à compter de la date de la publication des résultats.

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