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Yaoundé - 25 avril 2024 -

Le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, vient de lancer un appel d’offres en deux lots, pour recruter des prestataires devant réaliser le projet de construction de deux mini-centrales solaires dans les régions du Centre et du Sud du Cameroun.

Ces infrastructures énergétiques, dotées de capacités de production respectives de 3,2 MW et 4,5 MW, seront construites dans les localités d’Ekoumdoum, près de Yaoundé, la capitale, et de Mengon, dans l’arrondissement de Meyomessala.

Selon l’avis d’appel d’offres publié par le Ministre Atangana Kouna, les travaux qui coûteront 50 millions de francs Cfa (financés sur le Budget d’investissement public 2015) devront être livrés dans un délai maximum de cinq mois, après la signature du contrat de marché.

Les prestataires intéressés ont jusqu’au 27 août 2015 à 11h, pour faire parvenir leurs offres au service des marchés de la direction des affaires générales du ministère de l’Energie et de l’Eau à Yaoundé.

 

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Le gouvernement camerounais et la société marocaine Platinum Power ont conclu, le 1er juillet 2015 à Yaoundé, un accord-cadre pour le développement, le financement, la construction et l’exploitation du complexe hydroélectrique de Makay, ainsi que les infrastructures de transport d’électricité y associées. L’Accord a été signé par Omar Belmamoun, PDG de Platinum Power, et Basile Atangana Kouna, le ministre camerounais de l’Energie et de l’Eau.

La centrale hydroélectrique de Makay, localité située dans la région du Centre du Cameroun, notamment dans le département du Nyong-Ekellé, sera dotée d’une capacité de production de 400 MW. Cette infrastructure énergétique, dont le coût n’a pas été révélé, sera mise en service à la fin de l’année 2020, selon les prévisions officielles.

Cette nouvelle centrale, qui permettra d’accroître de 30% les capacités installées du pays (1200 MW), à en croire Platinum Power, produira «plus de 1600 GWh/an, ce qui se traduirait par un accès à l’électricité en faveur d’une population supplémentaire de 6 millions de personnes».

Société de droit marocain majoritairement détenue par le Fonds d’investissements américain Brookstone Partners, basé à New-York, Platinum Power est présent au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Cameroun et au Sénégal, avec, apprend-on, «un pipeline de près de 1 000 MW de projets hydroélectriques, éoliens et solaires».

BRM

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Le Cameroun et le Congo ont signé le protocole d’accord relatif à l’organisation et au fonctionnement du comité interétatique chargé du pilotage de la construction de la centrale hydroélectrique de Chollet. Le ministre camerounais de l’Eau et de l’énergie, Basile Atangana Kouna, et son homologue congolais de l’Energie et de l’hydraulique, Henri Ossebi, ont été les représentants respectifs de leur Etat lors de la signature de ce protocole.

Selon les termes de cet accord, le siège du comité interétatique sera situé à Brazzaville. Le directeur général de l’organisation sera désigné par le Cameroun et son adjoint par le Congo. Les travaux de la construction du barrage démarreront en novembre 2018, même si les deux parties pensent qu’ils peuvent surevenir plus tôt. « D’ici à 2016, on peut déjà penser au début des travaux», a déclaré Henri Ossebi à ce propos.

D’une capacité de 600 MW, la centrale hydroélectrique sera construite sur le fleuve Congo, la frontière fluviale entre les deux pays. Elle coûtera entre 354 et 670 milliards de francs Cfa selon l’option d’aménagement qui sera  mise en place par son constructeur, l’entreprise chinoise Sinohydro. L’énergie produite par ce barrage servira à alimenter le Cameroun, le Congo, la Centrafrique et le Gabon.

 

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Electricité de France (EDF), le géant français de l’électricité a inauguré le 9 juillet 2014 à Yaoundé, la capitale camerounaise, les locaux abritant sa représentation dans le pays. Cette inauguration est intervenue 24 heures seulement avant la signature, avec le gouvernement camerounais, d’un accord cédant à EDF (au détriment d’Alucam qui s’en est dessaisi) tous les droits pour le développement du projet de construction de la centrale hydroélectrique de Natchigal, dans la région du Centre du pays.

Selon le protocole d’accord signé le 10 juillet 2014, apprend-on, EDF devrait non seulement conduire la construction de cette infrastructure énergétique capitale pour l’extension de l’usine de la société des Aluminium du Cameroun (Alucam), qui souhaite tripler sa production ; mais aussi produire et, éventuellement, transporter l’énergie qui sera produite par la centrale de Natchigal.

D’une capacité de production de 400 MW d’électricité, cette centrale, qui sera opérationnelle à partir de 2019, coûtera environ 400 milliards de francs Cfa. Parmi les bailleurs de fonds, la Société financière internationale (SFI) est déjà dans les starting-blocks.

 

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Les quatre marchés pour la fourniture, l’installation et la mise en service de centrales de concassage dans les régions camerounaises du Centre, de l’Ouest, de l’Extrême-Nord et du Sud, ont été attribués aux entreprises Sermi Sarl, Socatraco Sarl et Sarem SA. Le montant global de ces marchés, selon le communiqué gouvernemental portant publication des résultats de l’appel d’offres international ouvert y afférent, est de 10 milliards de francs Cfa.

La société Sermi est la plus grande bénéficiaire de cette enveloppe, puisqu’elle s’adjuge deux des quatre marchés sus mentionnés, pour un montant total d’un peu plus de 5 milliards de francs Cfa. Ce qui, calculette en main, représente plus de 50% de l’enveloppe globale. Socatraco et Sarem, quant à elles, se contentent respectivement d’enveloppes de 2,466 et 2,372 milliards de francs Cfa.

Les entreprises attributaires de ces marchés, qui vont permettre au pays de faciliter son approvisionnement en gravier, gravats et autres matériaux de carrière pour ses projets structurants, ont un délai de sept mois pour réaliser leurs travaux, précise le ministre des Marchés publics, Abba Sadou.

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Quatre jours après le début des interruptions répétées observées dans la distribution de l’énergie électrique dans la capitale camerounaise, AES Sonel, l’entreprise concessionnaire du service public de l’électricité au Cameroun, a annoncé dans un communiqué rendu public le 22 janvier 2014, un retour à la normale dans l’approvisionnement de la capitale camerounaise en énergie électrique.

Selon cette entreprise, filiale du groupe américain AES, qui sera bientôt contrôlée par le Fonds d’investissements britannique Actis, les interruptions de la fourniture de l’énergie électrique vécues dans la capitale camerounaise depuis le 19 janvier 2014, ont été occasionnées par une «panne survenue sur le poste de transformation de Ngousso», un quartier de Yaoundé.

Une explication qui ne réussi pas à chasser de l’esprit des clients d’AES-Sonel le spectre des «délestages», qui plongent généralement les villes entières du pays dans le noir à partir du mois de janvier (jusqu’en mars), à cause du déficit de production qui s’accentue souvent pendant la saison sèche, et dont le corollaire est la baisse du niveau des eaux dans la Sanaga. C’est à partir de ce fleuve qu’est produite l’électricité distribuée dans la partie Sud du pays.

Les inquiétudes des populations camerounaises sont d’autant fondées que, a appris l’agence Ecofin de sources contactées dans la capitale économique, pendant que la distribution de l’énergie électrique était perturbée dans onze quartiers de la capitale camerounaise, une bonne partie de la ville de Douala vivait le même phénomène.

En rappel, en 2013, le management d’AES-Sonel avait annoncé la fin des «délestages» au Cameroun avec l’entrée en service de la centrale à gaz de Kribi, qui injecte 216 MW d’électricité supplémentaires dans le réseau interconnecté sud, depuis le mois de mars 2013.

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L’Etat camerounais, Electricité de France (EDF), la Société financière internationale (SFI) et le groupe canadien Rio Tinto, ont signé le 8 novembre 2013 à Yaoundé, un accord pour le développement du projet de construction du barrage hydroélectrique de Natchigal, dans la région du Centre.

Cet investissement d’un montant total de 400 milliards de FCfa, a-t-on appris, va permettre d’accroître la production énergétique au Cameroun, grâce à 400 MW d’électricité supplémentaires à produire par la centrale de Natchigal, qui sera construite sur le fleuve Sanaga.

De la construction de cette infrastructure énergétique est étroitement lié le projet d’extension de l’usine de la société Aluminium du Cameroun (ALUCAM), la filiale locale du géant canadien Rio Tinto.

En effet, ALUCAM (photo), consommatrice de près de la moitié de l’électricité actuellement produite au Cameroun, ambitionne de faire passer sa production annuelle d’aluminium de 90 000 à 300 000 tonnes. Il est également prévu la construction d’une raffinerie d’aluminium à Kribi, dans la région du Sud.

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