Le Crédit foncier du Cameroun (CFC), la banque de l’habitat du pays, et le Pari mutuel urbain du Cameroun (PMUC) viennent de signer un protocole d’accord, afin de faciliter aux employés de cette entreprise de paris sur les courses hippiques, l’accès au logement et à la propriété foncière à des conditions préférentielles.
Selon les termes du protocole, apprend-on, les agents du PMUC porteurs de projets immobiliers n’auront qu’à réunir l’équivalent de 10% des investissements nécessaires, pour bénéficier de l’appui du Crédit foncier. La banque de l’habitat leur accordera alors des prêts remboursables sur 300 mois au maximum, frappés d’un taux d’intérêt annuel de 5% toutes taxes comprises (contre 16% dans les banques classiques).
Selon le DG du CFC, Jean Paul Missi, cette convention avec le PMUC porte à dix-huit, le nombre de protocoles d’accord déjà signés avec des entreprises camerounaises, soucieuses de faciliter à leurs agents l’accès à la propriété immobilière. Depuis le début de l’année 2015, a souligné Jean Paul Missi, le CFC a déjà débloqué 2 milliards de francs Cfa en faveur des différents bénéficiaires de ces partenariats.
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Le Crédit foncier du Cameroun (CFC) vient de confier au groupe Foyo, un cabinet qui offre des services financiers au Canada, le statut de bureau de représentation, afin d’intéresser les membres de la diaspora camerounaise vivant au Canada, aux produits de la banque publique de l’habitat, a-t-on appris de sources proches du dossier.
C’est dans cette optique qu’une délégation du CFC, conduite par son directeur général, Jean Paul Missi, a donné une conférence le 19 mai 2015 à Montréal, afin de rassurer la diaspora camerounaise sur l’existence du partenariat avec le groupe Foyo, de même qu’il a présenté les missions du Crédit foncier, qui se résument à la mise en place de produits devant faciliter aux Camerounais l’accès à un logement décent.
Selon le cahier de charges confié au groupe Foyo, ce partenaire jouera essentiellement le rôle de courroie de transmission entre la banque de l’habitat et les Camerounais vivant au Canada, qui voudront bien souscrire aux produits du CFC. Concrètement, le groupe Foyo, en plus de promouvoir les produits de son partenaire, sera chargé de rassembler les dossiers de souscriptions au Canada, puis les transférera à la direction générale du CFC à Yaoundé.
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Le groupe de grande distribution Arno, qui dispose également d’une importante section de commercialisation des matériels électrique, électroménager et électronique, vient d’être déclaré adjudicataire du marché «relatif à la réhabilitation des installations de protection incendie, ventilation, climatisation et désenfumage de l’immeuble siège du Crédit foncier du Cameroun (CFC)».
Ce marché gagné auprès de la banque de l’habitat, apprend-on dans le communiqué publié à cet effet par le ministre des Marchés publics, Abba Sadou, est d’un montant total d’un peu plus d’un milliard de francs Cfa. Le contrat de marché devrait être signé dans les sept jours, apprend-on.
Le groupe Arno, l’un des leaders dans la grande distribution au Cameroun depuis plusieurs décennies, finalise actuellement la construction du tout premier hyper-marché du pays à Douala, la capitale économique.
La filiale camerounaise d’Ecobank et le Crédit foncier du Cameroun (CFC) ont signé une convention pour la mutualisation des efforts, dans l’optique de promouvoir l’accès au logement décent dans le pays. A travers «Bankimmo», le fruit de cette convention, Ecobank s’est engagé à diffuser et à commercialiser, à travers son réseau mondial, les produits de financement de l’immobilier mis en place par le Crédit foncier.
Cette initiative, apprend-on, vise à informer, d’abord, puis à aguicher, ensuite, les Camerounais restés au pays et ceux de la diaspora. Ceci, afin qu’ils puissent bénéficier des opportunités qu’offrent les différents mécanismes de financement de l’immobilier conçus par le Crédit foncier, la banque de l’habitat du Cameroun.
En rappel, selon les statistiques officielles, le déficit de logements au Cameroun est actuellement estimé à un million d’unités. Pour pallier ce problème, renseigne-t-on à la banque de l’habitat, outre la convention avec Ecobank, le CFC envisage d’autres formes de partenariats avec d’autres institutions, à l’instar des établissements de microfinance, afin de vulgariser davantage ses produits et d’intéresser la majorité des Camerounais, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
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